Les forces armées yéménites ont annoncé, le mercredi 17 janvier, avoir « visé avec plusieurs missiles navals appropriés un navire américain (Genko Picardi) dans le golfe d’Aden. Le coup a été précis et direct, grâce à Dieu ».
Et d’affirmer dans un communiqué: « Cette opération s’inscrit dans le cadre du soutien au peuple palestinien opprimé dans la bande de Gaza et en riposte à l’agression américano-britannique contre notre pays ».
Et de renchérir: « Les forces armées yéménites n’hésiteront pas à cibler toutes les sources de menace dans les mers Arabe et Rouge dans le cadre du droit de légitime défense du cher Yémen et de la poursuite du soutien au peuple palestinien opprimé ».
Les forces armées yéménites ont en outre souligné que « la riposte aux agressions américaines et britanniques est inévitable. Toute nouvelle agression ne restera pas sans réponse et sans punition ».
Les forces armées yéménites insistent sur « la poursuite du trafic maritime dans les mers Arabe et Rouge vers toutes les destinations du monde, à l’exception des ports de la Palestine occupée. Nos opérations contre les navires israéliens ou ceux se dirigeant vers les ports de la Palestine occupée ne s’arrêteront pas tant que l’agression contre Gaza se poursuit et que le siège imposé contre le peuple palestinien persiste ».
De son côté, le commandement central américain a annoncé qu’un drone lancé depuis le Yémen avait ciblé dans le golfe d’Aden un navire battant pavillon des Îles Marshall, détenu et exploité par les États-Unis.
Les USA et la Grande-Bretagne renouvellent leur agression contre le Yémen
Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont renouvelé, ce jeudi à l’aube, leur agression contre le Yémen, ciblant les gouvernorats de Hodeidah, Taiz, Dhamar, Al-Bayda et Saada, a rapporté l’agence Saba basée à Sanaa. .
Les raids de l’agression américano-britannique ont commencé sur les gouvernorats de Hodeïda et de Dhamar, puis se sont étendus aux gouvernorats de Saada, Taez et Al-Bayda, au milieu de vols de drones d’espionnage à l’ouest du pays.
L’agression américano-britannique a visé Jabal Al-Sama’a, à l’ouest de la ville de Saada, la zone de Takhiya dans le district de Majz à Saada, au nord du pays, le centre de la police militaire au sud de Dhamar, et l’institut technique dans le district d’Al-Soma’a à Al-Bayda, dans l’est du pays.
Selon une source officielle yéménite, citée par la télévision libanaise Al-Mayadeen, l’agression américano-britannique a jusqu’à présent ciblé cinq gouvernorats yéménites, expliquant qu’« il n’y a rien de nouveau dans les bombardements de ce soir en termes de cibles qui avaient été bombardées auparavant ».
Il s’agit de la quatrième agression lancée par les États-Unis contre le Yémen, en moins d’une semaine, selon la chaîne américaine CBS, citant un responsable américain.
Il convient de rappeler que cette nouvelle agression intervient après que Washington a classé le mouvement de résistance yéménite Ansarullah sur la liste des « organisations terroristes mondiales », une mesure qui « révèle l’insistance de Washington à poursuivre le soutien de l’entité d’occupation israélienne dans sa guerre brutale », selon le Conseil politique suprême du Yémen.
Bien que le Pentagone ait prétendu que « les frappes de Washington et de Londres ont réussi à miner » les capacités des forces armées yéménites, il a reconnu que « la tentative de dissuasion n’a pas réussi jusqu’à présent : nous attendons la riposte de vengeance du Yémen ».