L’ambassadeur saoudien aux Pays-Bas, Ziyad ben Maashi Al-Attiyah, a affirmé aujourd’hui mardi « qu’ Israël n’a pas l’intention de conclure un processus de négociation avec les Palestiniens », exprimant « sa frustration face aux déclarations des responsables israéliens concernant le nettoyage ethnique et déplacements forcés à leur encontre ».
Dans son allocution devant la Cour internationale de Justice à La Haye, Al-Attiyah a déclaré que « l’opinion de tous les pays participant à la Cour est claire, à savoir que l’occupation est un acte illégal », notant que « toutes les pratiques d’Israël en Palestine sont indéfendables voire injustifiées ». »
L’ambassadeur saoudien a averti que « si la Cour s’abstient d’examiner cette affaire, cela signifie que le système qui protège les pays perdra sa crédibilité », appelant la Cour à « rendre une décision selon laquelle l’occupation israélienne des territoires palestiniens est illégale ».
En outre, Al-Attiyah a dénoncé la poursuite par « Israël » de sa politique de colonisation, malgré les décisions de la Cour et du Conseil de sécurité de l’ONU », soulignant que « l’insistance d’Israël à faire d’alQods sa capitale unifiée contredit le droit des Palestiniens à l’autodétermination et à l’établissement de leur État indépendant ».
Il convient de noter que la Cour internationale de Justice a repris les audiences sur les plaidoyers des États concernant les conséquences de l’occupation israélienne des territoires palestiniens, qu’elle avait commencées hier, une semaine après les audiences dans cette affaire.
Plus de 50 pays devraient s’adresser aux juges lors de ces sessions, dont les États-Unis, qui soutiennent « Israël », la Chine, la Russie, l’Afrique du Sud et l’Égypte.
Ces audiences font partie d’une campagne palestinienne visant à pousser les institutions juridiques internationales à examiner le comportement « d’Israël », en particulier depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de plus de 29 000 Palestiniens, dont des femmes et des enfants.
De son côté, l’entité sioniste a refusé de reconnaître la légitimité de ces discussions, selon le bureau du Premier ministre d’occupation, qui a déclaré dans une réponse officielle à la discussion que « cela serait nuisible ».
Le bureau a affirmé : « Israël ne reconnaît pas la légitimité des discussions en cours à la Cour internationale de Justice de La Haye concernant la légitimité de l’occupation », affirmant que cette mesure « vise à nuire au droit d’Israël à se défendre ».
Source: Médias