Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré samedi à Reuters « qu’une administration civile palestinienne crédible et une force de police entraînée devaient être mises en place avant que le Hamas puisse déposer les armes » , ajoutant que « le mouvement est prêt à céder le contrôle de la bande de Gaza ».
En marge du Forum de Doha, M. Fidan a affirmé que sans ces deux étapes, « il est irréaliste et impossible d’attendre un désarmement du Hamas dès la première phase d’un accord de cessez-le-feu ».
Il a ajouté que la force de police proposée « exclura les membres du Hamas et sera appuyée par une force internationale de stabilisation », soulignant que Washington « fait pression sur Israël concernant la candidature de la Turquie pour rejoindre cette force ».
Fidan a averti que l’incapacité de la communauté internationale à faire progresser le plan de cessez-le-feu serait un « échec catastrophique » pour le monde et pour Washington, rappelant que le président américain Donald Trump « a personnellement mené ces efforts ».
La politique israélienne constitue un obstacle majeur en Syrie
Concernant la Syrie, le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré que les Forces démocratiques syriennes (FDS), à majorité kurde, « ne manifestent aucune intention de respecter l’accord d’intégration aux institutions de l’État syrien et tentent au contraire de le contourner ».
Il a ajouté « qu’Ankara ne donne pas carte blanche au gouvernement syrien pour réprimer les minorités et que chaque personne en Syrie doit se sentir en sécurité et libre ».
Il a également souligné que « la politique de déstabilisation menée par Israël en Syrie est le principal obstacle aux efforts de reconstruction de l’unité du pays ».
Source: Médias



