Le président syrien Ahmad al-Charaa (alias Golani) a souligné qu’« Israël tente d’exporter les crises et de dissimuler ses massacres à Gaza sous prétexte de préoccupations sécuritaires », notant que la Syrie « a envoyé des messages positifs pour promouvoir la stabilité régionale, tandis qu’Israël a répondu par plus d’un millier de frappes aériennes et 400 incursions, dont la plus récente a été le massacre de la ville de Beit Jinn, dans la campagne de Damas ».
Al-Charaa a affirmé que son gouvernement coordonne ses efforts « avec des pays influents pour faire pression sur l’occupant afin qu’il se retire des territoires occupés après le 8 décembre 2024 », expliquant que « la plupart des pays soutiennent cette demande, tandis que les États-Unis sont directement impliqués dans les négociations, en plus d’un large soutien international à un retrait israélien aux frontières d’avant 2024 ».
Les propos d’Al-Charaa ont été tenus lors de sa participation à une session de dialogue du Forum de Doha 2025, organisé dans la capitale qatarie sur le thème Instaurer la justice : des promesses à la réalité tangible. Il a passé en revue l’évolution de la situation en Syrie après la chute du régime et les positions politiques relatives à l’avenir du pays.
Sur le plan intérieur, le président par intérim a indiqué que « la Syrie connaissait actuellement les meilleures conditions possibles », soulignant « la nécessité de bloquer la loi César ». Il a affirmé que « l’administration Trump soutenait la levée des sanctions et la plupart des pays du monde s’orientent dans cette direction ». « Le maintien des sanctions ne doit pas être otage de la volonté de quelques individus qui s’y opposent », a-t-il déclaré.
Al-Charaa a conclu en insistant sur le fait que « tout accord devait prendre en compte les intérêts de la Syrie, victime de l’agression israélienne ». Il a rejeté l’idée d’une zone démilitarisée « à moins que ce soit l’armée syrienne qui la protège », et a réitéré son insistance sur « le respect par l’occupation de l’accord de désengagement de 1974 ».
Source: Médias



