La mission iranienne auprès des Nations Unies a averti vendredi que « toute mesure trompeuse d’Israël vise à se protéger et pourrait plonger la région dans un nouveau conflit régional, dont le résultat serait la destruction des infrastructures au Liban, ainsi que des territoires occupé en 1948. »
Dans un tweet sur la plateforme X , la mission iranienne a déclaré : « Il ne fait aucun doute qu’il y aura un perdant dans cette guerre, c’est le régime sioniste ».
La mission a affirmé que « la résistance islamique au Liban – le Hezbollah – a la capacité de se protéger elle-même et de protéger le Liban », ajoutant : « Peut-être que le moment est venu pour l’auto-destruction de ce régime illégitime ».
Cette déclaration intervient après que le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, a réaffirmé le ferme soutien des États-Unis à la sécurité « d’Israël » et a souligné la nécessité d’empêcher toute nouvelle escalade entre « Israël » et le Liban.
Blinken a déclaré mardi que « parvenir à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza augmenterait les possibilités de parvenir à une solution diplomatique sur le front libanais, qui est la solution la plus rapide ».
Mardi, l’occupation israélienne a affirmé avoir finalisé ses plans opérationnels pour une attaque terrestre et aérienne contre le Liban.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a affirmé plus tard « qu’ Israël est sur le point de prendre une décision en changeant les règles d’affrontement concernant le Hezbollah et le Liban, mettant en garde contre » un conflit généralisé et des répercussions majeures pour le Hezbollah « .
Cependant, d’un autre côté, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a envoyé des messages clairs aux dirigeants de l’occupation et à son armée, et a souligné que « la menace d’une extension de la guerre ne nous fait pas peur », soulignant que « l’ennemi et son maître américain savent que mener une guerre contre le Liban aura des répercussions sur la région. »
Sayyed Nasrallah a noté que la résistance s’est préparée « aux pires jours, et que l’ennemi sait ce qui l’attend, il est donc resté dissuadé ».
Il a ajouté que « l’entité occupante sait qu’aucun lieux de l’entité ne sera à l’abri des missiles de précision et des drones de la résistance, qui ne bombarderont pas ses cibles au hasard ».
Les tensions se sont intensifiées à la frontière palestino-libanaise occupée après le début de la guerre contre Gaza en octobre 2023, si bien que le Hezbollah poursuit ses opérations de soutien à la bande de Gaza.
Source: Médias