Le chef du camp d’État , Benny Gantz, et l’un des principaux dirigeants de l’opposition au sein de l’entité d’occupation, a affirmé « qu’Israël s’attend à payer un lourd tribut » en cas de guerre contre le Hezbollah au Liban.
Gantz a déclaré : « Si nous y arrivons, le prix à payer en Israël sera élevé », indiquant une préparation au scénario de dommages aux infrastructures et d’incidents causant de nombreuses victimes humaines ».
Il a souligné que « c’est le prix d’une guerre qu’il faut éviter ».
Pour sa part, l’ancien chef de la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset de l’occupation israélienne, Ofer Shelah, a évoqué « la situation difficile d’Israël sur le front avec le Liban ».
Il a souligné que « l’Armée, noyée à Gaza » depuis plus de 8 mois, ne peut pas résoudre une guerre contre le Hezbollah dans un court laps de temps », révélant que « l’Armée tente désormais de commercialiser une victoire majeure dans Gaza, mais il le fait avant tout pour ne pas lui dire de déménager au Liban ».
À la lumière de cet échec, Shelah a expliqué que « la majeure partie du public israélien ne fait pas confiance à l’establishment politique, à l’armée et aux médias ».
Shelah a critiqué la performance de l’armée israélienne, soulignant qu’elle « connait à l’avance la vérité sur les résultats limités de la bataille à Gaza ».
Il a ajouté que « l’armée a élaboré un plan qui garantit qu’il n’y aura qu’un résultat limité à Gaza ».
Plus tôt, Reuters a cité le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, disant qu’Israël tenterait de résoudre le conflit avec le Liban dans les semaines à venir », indiquant « qu’il préfère le faire par la diplomatie ».
Source: Médias