Dans une mesure exceptionnelle et sans précédent, l’armée d’occupation israélienne a commencé à retirer des centaines de véhicules de fabrication chinoise à ses officiers, en application des instructions directes émises par le chef d’état-major, sur fond de craintes croissantes de fuites d’informations sensibles ou d’exécution d’opérations d’espionnage via les systèmes de ces véhicules.
Selon le quotidien israélien Israel Hayom, cette décision fait suite à « une réelle préoccupation concernant la fuite d’informations sensibles ou l’espionnage via les systèmes des véhicules ».
On estime que l’armée israélienne possède environ 700 véhicules Chery, dont certains sont équipés de caméras, de microphones, de capteurs et de technologies de communication capables de transmettre automatiquement des données à des serveurs externes à l’insu de l’utilisateur.
Cette nouvelle étape s’inscrit dans une politique plus large visant à restreindre l’utilisation des véhicules et technologies chinois au sein des institutions de sécurité et militaires, d’après des sources sécuritaires, après leur interdiction sur les bases militaires.
Le journal cite un officier supérieur israélien déclarant que le problème « ne se limite pas aux caméras. Chaque véhicule intelligent est un ordinateur mobile connecté à des réseaux sans fil, ce qui lui permet théoriquement de collecter des informations provenant d’infrastructures sensibles. »
Par ailleurs, une source sécuritaire de haut rang indique que cette décision comporte une dimension politique liée aux relations de sécurité entre Tel-Aviv et Washington, compte tenu de l’escalade du conflit économique et technologique entre les États-Unis et la Chine. Washington exhorte ses alliés à réduire leur dépendance aux technologies chinoises dans les secteurs sensibles et stratégiques.



