Le député du Hezbollah Hassan Fadlallah a critiqué, ce lundi, la gestion du cessez-le-feu avec l’entité sioniste par les autorités libanaises, assurant que « seules notre résistance (du Hezbollah, NDLR) et nos armes peuvent nous protéger », au cours d’un hommage aux martyrs dans le village de Doueir (caza de Nabatiyé).
« Nous sommes face à l’État aujourd’hui et face à tous ceux qui disent que le Liban peut être protégé sans la résistance. Tentez votre chance », a-t-il ironisé, rapporte le site libanais OLJ.
M.Fadlallah a par ailleurs indiqué que son parti suit les violations israéliennes du cessez-le-feu avec le gouvernement libanais, « qui joue son rôle à travers les institutions, l’armée, la Finul et le comité de surveillance (de l’application de la trêve) ».
« Toutes les parties concernées doivent assumer leurs responsabilités. Elles font des efforts mais le résultat n’est pas satisfaisant », a affirmé le député.
Dimanche, M.Fadlallah avait tenu des propos similaires, affirmant que l’État avait une « opportunité » de faire ses preuves pour protéger le Liban, exprimant toutefois des doutes à ce sujet face aux violations israéliennes quotidiennes. Ces agressions, principalement menés avec des drones, ont fait au moins 34 martyrs.
Et puis en ce qui concerne la présidentielle, Hassan Fadlallah a affirmé que « le Hezbollah veut que cette échéance soit respectée et que l’on élise un président de la République le 9 janvier », date prévue par le Parlement libanais à cet effet.
« Nous coopérons pleinement avec le chef du Législatif et nos frères du mouvement Amal sur cette question », a-t-il ajouté, tout en assurant que son parti « n’a jamais adopté un langage de défi » au niveau de la candidature à ce poste.