Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé que « son pays est en contact permanent avec la nouvelle administration syrienne », soulignant que « Moscou ne quittera pas le Moyen-Orient, en référence à sa présence en Syrie.
Lavrov a noté que « la Russie souhaite contribuer aux efforts visant à améliorer la situation en Syrie », ajoutant que pour « y parvenir, un dialogue global est nécessaire, dans lequel toutes les forces politiques, ethniques et religieuses en Syrie, ainsi que toutes les forces extérieures, sont impliquées à y participer. »
Concernant certains événements en Syrie, M. Lavrov a indiqué « qu’un certain nombre d’entre eux sont dus au ralentissement du processus politique au cours des dix dernières années », ajoutant qu’il n’y a « aucune volonté de ne rien changer ».
Il a expliqué que « la Russie a encouragé l’administration syrienne précédente à reprendre le travail du Comité constitutionnel, mais il a déclaré que « cette administration ne voulait pas que le comité travaille et parvienne à des accords ».
Dans ce contexte, Lavrov a estimé qu’il est possible de parvenir à un accord sur le partage du pouvoir, « mais l’ancien régime ne voulait pas partager le pouvoir avec des forces d’opposition non terroristes ».
Washington tente de perturber le Turkish Stream
Lavrov a accusé les États-Unis de tenter de perturber le Turkish Stream , en parlant de la tentative de l’Ukraine de cibler la station de pompage dans la région de Krasnodar, dans le sud-ouest de la Russie, qui est responsable de l’approvisionnement du gazoduc Turkish Stream en gaz naturel.
Il a affirmé que « Washington ne veut pas de concurrents dans aucun domaine, notamment dans le domaine de l’énergie », ajoutant que « les États-Unis autorisent les actes terroristes qui saperaient les fondements de la prospérité énergétique de l’Union européenne, et encouragent le gouvernement ukrainien à perturber le gazoduc Turkish Stream ».
Réforme du Conseil de sécurité
Par ailleurs, M. Lavrov a insisté sur la nécessité de réformer le Conseil de sécurité de l’ONU, « car les pays ayant des responsabilités particulières dans les sphères économique, financière, politique et militaire mondiales ne sont pas représentés au Conseil de sécurité ».
Il a déclaré que 6 des 15 sièges du Conseil de sécurité appartiennent à des pays occidentaux, ce qui n’est « pas correct », soulignant que « le nombre de pays en développement au sein de ce Conseil doit être augmenté ».
Source: Médias