Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé « avoir affronté lundi des factions affiliées au gouvernement et repoussé leur attaque contre leurs positions dans le village d’Al-Imam, dans le quartier de Deir Hafer à Alep ».
Les FDS ont déclaré que « les forces affiliées au gouvernement ont attaqué quatre de leurs positions dans la zone », ajoutant « nous affirmons que nos forces sont plus que jamais prêtes aujourd’hui à exercer leur droit légitime de riposter avec toute la force ».
Elles ont tenu Damas « responsable de cet acte », affirmant que « ses forces ont usé de leur droit de riposter à l’attaque et ont riposté comme il se devait pour défendre leurs positions et leurs combattants ».
Les FDS ont répondu hier aux déclarations du Département des médias et des communications du ministère de la Défense syrien concernant les attaques de leurs positions par les FDS, exprimant leur rejet de ces déclarations et soulignant que « ce qui se passe est exactement le contraire », car ce qu’ils appellent « des factions indisciplinées opérant dans les rangs des forces gouvernementales continuent leurs provocations et leurs attaques répétées sur les zones de contact à Deir Hafer, au sud-est de la province d’Alep ».
Dangereuse escalade des attaques de Daech en juillet : 22 opérations ont fait 26 morts et blessés, dont des civils, dans les zones contrôlées par les FDS
Les attaques de Daech se poursuivent dans les zones contrôlées par les Forces démocratiques syriennes (FDS), témoignant de l’activité continue de ses terroristes et de sa capacité à les réorganiser et à les exploiter.
Selon les données sur le terrain, Daech a mené plusieurs attaques ce mois-ci, ciblant des sites militaires et sécuritaires, ainsi que des civils, dans différentes régions du pays.
Malgré la perte de contrôle territorial depuis des années, Daech conserve les capacités sécuritaires et militaires qui lui permettent de mener des attaques sporadiques qui constituent une double menace pour la stabilité. Leurs objectifs ne se limitent pas à infliger des pertes humaines, mais visent également à saper la confiance envers les parties contrôlant le terrain.
Cette menace est particulièrement manifeste dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, qui était l’un des principaux bastions de Daech. Malgré son absence de présence publique aujourd’hui, ses cellules takfiristes continuent d’opérer dans les vastes campagnes de la province, tirant parti de la complexité géographique et des problèmes de sécurité récurrents.
Si les méthodes d’attaque ont varié, incluant bombardements, embuscades et assassinats, cette activité continue démontre que Daech n’a pas été complètement vaincue, mais qu’elle se repositionne pour s’affirmer comme une force menaçante sur le terrain.
Selon les documents de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Daech a mené 22 opérations rien qu’en juillet, faisant 26 morts et blessés, répartis comme suit :
-19 opérations de Daech à Deir ez-Zor, faisant 6 morts, dont un civil et un collaborateur des FDS, et 13 blessés, dont 3 civils, dont une femme.
-2 opérations de Daech à Raqqa, faisant 2 blessés parmi les soldats.
-1 opération à Hassaké, faisant 5 morts parmi les soldats.
Crimes et affrontements tribaux : 20 morts et blessés dans les zones de l’Administration autonome en juillet
Les zones contrôlées par l’Administration autonome dans le nord et l’est de la Syrie ont connu une augmentation significative des meurtres et des affrontements tribaux en juillet, entraînant de graves répercussions pour les civils, qui sont les principales victimes de l’escalade de la violence.
Face à la récurrence de ces incidents sanglants et à l’augmentation du nombre de morts, les habitants souffrent d’une perte de sécurité et d’un sentiment croissant de peur et d’anxiété, ce qui compromet la stabilité de la communauté locale.
Selon les observations de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, ce dernier a recensé la mort de neuf personnes, dont deux femmes, dans huit homicides volontaires. De plus, onze personnes, dont un enfant, ont été tuées et blessées lors de six affrontements tribaux dans les zones contrôlées par l’Administration autonome.
Répartition des meurtres :
– 2 crimes à Raqqa, causant la mort de 2 personnes, dont une jeune femme
– 4 crimes à Deir ez-Zor, causant la mort de 5 personnes
– 1 crime à Hassaké, causant la mort d’une jeune femme
– 1 crime à Alep, causant la mort d’un citoyen
Source: Médias