A l’aube de ce samedi, des avions de combat israéliens ont mené 10 raids visant des parcs de bulldozers et d’excavatrices au sud du Liban, a rapporté l’agence de presse officielle libanaise Ani.
Les raids ont été perpétrés sur la route de Mosayleh qui relie les deux villes de Saida et de Nabatiyeh. 6 de ces parcs d’exposition ont été pris pour cibles, a rapporté le correspondant d’al-Manar, selon lequel un grand nombre de bulldozers et d’excavatrices ont été entièrement détruits, ainsi qu’un bâtiment.
« Ces agressions israéliennes se poursuivent sans répit et prennent plusieurs formes. La route a aussi été sérieusement endommagée sur une longueur de 800 mètres », a-t-il poursuivi indiquant qu’un martyr et un blessé ont été signalés. Les deux frères étaient de passage sur cette voie, au volant d’un camion transportant des fruits et légumes, a-t-il précisé. 5 blessés ont été déplorés plus tard.
Selon l’AFP, l’armée ennemie israélienne a confirmé des attaques, affirmant avoir « frappé et démantelé des infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud du Liban ».
« La présence de ces engins et les activités du Hezbollah dans cette zone constituent une violation des accords conclus entre Israël et le Liban », a-t-elle argué.
Une agression odieuse
Le président libanais Joseph Aoun a dénoncé samedi des frappes nocturnes contre des « installations civiles » dans le sud du pays ayant fait, selon le ministère de la Santé, un mort et sept blessés.
« Une fois de plus, le sud du Liban est la cible d’une agression israélienne odieuse contre des installations civiles. Sans justification ni prétexte. Mais la gravité de cette dernière agression réside dans le fait qu’elle survient après l’accord de cessez-le-feu à Gaza », a-t-il affirmé.
Plus tard ce matin, notre correspondant a rapporté qu’un quadricoptère ennemi a largué des engins explosifs sur une maison du quartier d’Al-Rujum, au centre de la localité de Aita al-Chaab, située à la frontière avec la Palestine occupée.
Malgré le cessez-le-feu du 27 novembre 2024, qui avait mis fin à plus d’un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah, l’armée d’occupation continue de mener des frappes quasi quotidiennes au Liban, arguant viser des membres du mouvement soutenu par l’Iran et l’accusant de tenter de reconstituer ses forces.
L’ONU a indiqué début octobre que 103 civils avaient été tués au Liban depuis l’entrée en vigueur de la trêve.
Source: Divers