Les Brigades al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, ont annoncé jeudi deux opérations qui ont été réalisées ces derniers jours à Gaza-ville qui fait l’objet depuis le mois d’août de bombardements aériens et d’artillerie qui ont été accompagnée d’une offensive terrestre à patrir su 21 septembre , destinés à la détruire et à en déplacer sa population, au motif de vouloir éradiquer le Hamas et de restituer les captifs israeliens.
Dans la première opération, réalisée le 22 septembre, leurs combattants ont ciblé deux bulldozers militaires D9 avec des missiles al-Yassin 105, au nord-est du quartier de Cheikh Radwan, dans le centre de
Lors d’une autre opération qui s’est produite mardi dernier, les Qassam ont indiqué que l’explosion d’une mine terrestre près du carrefour de Bahloul, également dans le quartier de Cheikh Radwan. Elle a visé une jeep militaire israélienne de l’unité des « Musta’ribeen », les Mista’arvim en hébreux.
Les membres de cette unité des forces spéciales de l’armée d’occupation israélienne et de la police des frontières sont spécifiquement formés à se fondre dans la population arabe de manière à pouvoir mener à bien leurs opérations en territoire palestinien.
Les médias israéliens avaient rapporté mercredi soir qu’un soldat de la brigade Nahal avait été tué par un tireur d’élite palestinien dans la bande de Gaza.
43 martyrs
Dans la bande de Gaza, des sources médicales à Gaza ont rapporté à la chaine qatarie al-Jazeera que 43 Palestiniens ont été tués par des tirs de l’armée israélienne au cours des dernières heures, dont quatre qui attendaient de l’aide humanitaire.
L’armée d’occupation a estimé jeudi que 700.000 personnes ont quitté la ville de Gaza, le plus grand centre urbain du territoire palestinien, où elle affirme vouloir démanteler les forces restantes du mouvement Hamas dans l’un de ses derniers bastions.
Le bureau des Affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a rapporté un chiffre inférieur de 388.400 déplacés du nord vers le sud depuis la mi-août, la plupart provenant de la ville de Gaza.
Selon l’ONU, la demande croissante en matière de transport et d’hébergement a fait exploser les prix : les familles peuvent débourser plus de 3.000 dollars pour le transport, une tente et un terrain. Beaucoup n’en ont pas les moyens et sont contraints de voyager à pied, installant leurs tentes là où ils trouvent de la place.
Des serpents et des scorpions
Selon l’AFP, des Gazaouis déplacés par les bombardements et combats ont planté leurs tentes dans un cimetière de Khan Younès, où les conditions de vie sont souvent désastreuses.
« Il n’y a pas d’eau ici, et mes enfants doivent marcher environ quatre kilomètres pour aller chercher quatre litres d’eau », explique Mme Musleh. « Et nous sommes dans le désert, où il y a des scorpions et des serpents ».
La proximité des tombes ajoute à la détresse des familles.
« Nous sommes au milieu du cimetière et nous ne trouvons aucune trace de vie », décrit Umm Muhammad Abu Shahla, qui a fui la ville de Beit Lahia, dans le nord.
« Qu’ils nous bombardent avec un missile nucléaire sur toute la bande de Gaza afin que nous puissions reposer en paix, car nous vivons avec les morts et notre condition est devenue semblable à celle des morts », commente-t-elle.
Source: Divers