Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani, a affirmé que les Européens « ont tort, car ils pensent pouvoir obtenir des concessions fondamentales de l’Iran en exerçant une pression économique et en créant des crises internes ».
Dans une interview accordée mercredi à la télévision iranienne, Larijani a rappelé que, « pour la première fois dans l’histoire, des installations nucléaires ont été bombardées lors de l’agression contre l’Iran en juin dernier ».
Larijani a ajouté que « l’Iran, a repris les négociations, mais l’Europe a rejeté toute solution équitable ». Il a poursuivi : « Lorsqu’ils parlent de réduire la portée des missiles, cela signifie que leur objectif est de désarmer l’Iran ».
Il a déclaré que l’Occident « estime avoir peu de temps pour réorganiser l’équilibre des forces dans la région, par un processus incluant l’élimination de la résistance et le positionnement de l’entité sioniste comme puissance dominante », considérant que « l’entité sioniste ne dispose pas des éléments fondamentaux pour l’hégémonie ».
Le Hezbollah a reconstruit sa force
Par ailleurs, Larijani a évoqué le Hezbollah dans son interview, soulignant « qu’il a subi un coup dur, notamment avec le martyre de Sayyed Hassan Nasrallah, qui exerçait une grande influence et un grand pouvoir sur la Résistance, et que, malgré cela, il a reconstruit avec force ».
Larijani a insisté sur l’existence d’une doctrine irréductible au Hezbollah, expliquant que « le parti est un mouvement idéologique qui s’appuie sur la méthode du jihad et ne sera pas stoppé par ces coups, tout comme le programme nucléaire iranien n’a pas été stoppé après les bombardements d’installations et l’assassinat de scientifiques ».
Source: Médias