L’Iran a dénoncé, le mardi 7 octobre, la « menace imaginaire » que représenteraient ses capacités militaires, après les allégations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu selon lesquelles la République islamique développerait des missiles capables d’atteindre des villes américaines.
Netanyahu a prétendu que l’Iran « développe actuellement des missiles balistiques intercontinentaux d’une portée de 8.000 km ».
« Ajoutez 3.000 km supplémentaires et ils placent sous leur canon atomique New York, Washington, Boston, Miami et même Mar-a-Lago », la résidence du président américain Donald Trump, a-t-il dit lors d’un entretien accordé au podcasteur américain Ben Shapiro, diffusé lundi.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a condamné mardi ces déclarations.
« Israël tente désormais de faire de nos capacités de défense une menace imaginaire », a écrit sur X le ministre iranien.
L’Iran dispose d’un large arsenal de missiles balistiques défensifs conçus localement, notamment des Shahab-3 d’une portée de 2.000 kilomètres, capables d’atteindre l’entité sioniste.
En juin, ‘Israël’ a lancé le 12 juin une agression militaire contre l’Iran, ciblant des sites militaires, d’autres liés au pouvoir ou civils, ainsi que des installations liées au programme nucléaire iranien.
L’Iran a riposté en frappant par des missiles et des drones des sites militaires ainsi que des centres liés aux renseignements israéliens, provoquant des dégâts considérables. Il a également visé la plus importante base américaine du Moyen-Orient au Qatar.
Après 12 jours de confrontation, ‘Israël’ a été contraint d’accepter un cessez-le-feu le 24 juin. Depuis cette date, responsables politiques et militaires iraniens redoutent une nouvelle confrontation et se disent prêts sans pour autant chercher la guerre.