Au moins trois personnes ont été blessées par des tirs des forces militaires israéliennes lors d’une nouvelle incursion terrestre dans la province syrienne de Quneitra, dans le sud-ouest du pays, sur fond de violations quotidiennes de la souveraineté syrienne.
La chaîne de télévision publique syrienne Al-Ikhbariyah a rapporté que les forces d’occupation israéliennes, utilisant plusieurs blindés et véhicules de transport de troupes, ont tiré, le mardi 9 décembre, sur des civils dans la ville de Khan Arnabeh et les ont grièvement blessés.
L’agence de presse syrienne SANA a indiqué que les troupes israéliennes ont lancé des grenades fumigènes sur des civils après avoir établi un point de contrôle entre Khan Arnabeh et le village d’Aïn Aïcha, dans la campagne nord de Quneitra.
Les civils blessés ont été transférés à l’hôpital national du Golan pour y être soignés.
L’armée d’occupation israélienne a pour sa part déclaré que lors de son « offensive dans la région de Quneitra, dans le sud de la Syrie, une confrontation a éclaté lorsque plusieurs individus suspects se sont approchés des troupes et les ont menacées ».
Le communiqué de l’occupation prétend que les soldats « ont tiré des coups de semonce en l’air, et comme les suspects n’ont pas réussi à s’éloigner, les troupes ont riposté en tirant sur le bas du corps de deux des principaux instigateurs ».
Plus tôt dans la journée, une patrouille israélienne composée de deux véhicules s’est approchée des villages de Jabah et Khan Arnabeh et a établi un point de contrôle militaire sur une route reliant les deux villages.
Depuis la chute du gouvernement de l’ancien président Bachar al-Assad à la fin de l’année dernière, Israël a mené à plusieurs reprises des actes d’agression sur le territoire syrien.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné à ses forces de progresser davantage en territoire syrien afin de s’emparer de plusieurs positions stratégiques cruciales dans la région.
Le régime israélien a étendu son occupation en Syrie en prenant le contrôle de la zone tampon qui sépare le Golan occupé du territoire syrien, violant ainsi l’accord de désengagement de 1974.
Les analystes avertissent que l’inaction du nouveau régime syrien, combinée à ses tentatives de normalisation avec Tel-Aviv, a encouragé le régime israélien à intensifier son expansion territoriale en Syrie et à multiplier les frappes aériennes dans la région.
Source: Avec PressTV



