Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a souligné que les propos de l’émissaire américain Tom Barrack en Syrie concernant « l’annexion du Liban à la Syrie constituent une grave erreur et sont totalement inacceptables », insistant « sur le caractère inacceptable des menaces contre le peuple libanais ».
Il a ajouté : « Il est inconcevable que le peuple libanais soit interpellé de la sorte, surtout par des diplomates.»
Dans un discours prononcé devant le Syndicat de la presse libanaise, M. Berri a déclaré que « la loi électorale en vigueur est applicable et que les élections se tiendront conformément à cette loi. »
Concernant la situation sécuritaire à la frontière libano-palestinienne, il a indiqué que l’armée libanaise « a mis en œuvre 90 % des clauses de l’accord de cessez-le-feu dans la zone située au sud du fleuve Litani et appliquera intégralement les clauses restantes d’ici la fin de l’année. »
Dans un contexte similaire, le président tournant du Conseil de sécurité, l’ambassadeur slovène Samuel Zbogar, à l’issue de sa visite à Beyrouth samedi dernier, à la tête d’une délégation de représentants des missions du Conseil de sécurité de l’ONU, a salué « les progrès accomplis par le Liban au cours de l’année écoulée », ainsi que le rôle de la FINUL et les actions menées par cette mission.
Il a indiqué que « le Conseil examinait les options pour la mise en œuvre de la résolution 1701 dans sa prochaine phase, notamment après le retrait de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) du territoire libanais, une question qui sera abordée plus en détail au cours de l’année à venir ».
Source: Médias



