Un tribunal français distingue clairement antisionisme et antisémitisme au grand dam du lobby sioniste, a rapporté le site de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP). Le 17 septembre 2025, le Tribunal Correctionnel de Clermont-Ferrand a jugé une militante pro-palestinienne. Elle gère un compte Instagram nommé «Collectif Intifada – de la Mer au Jourdain – Palestine libre».
Les autorités poursuivent cette femme, désignée comme Mme Z, pour provocation à la haine religieuse. Un communiqué publié sur le compte soutient la résistance palestinienne, y compris armée. Il encourage aussi des actions contre les institutions soutenant le «régime sioniste». Cependant, les juges relaxent la prévenue. Ils estiment que ces propos relèvent de la liberté d’expression. La critique du sionisme vise un mouvement politique, non la communauté juive entière.
Selon le site de l’UJFP, le tribunal invoque une résolution de l’ONU de 1982 qui reconnaît le droit des peuples à résister pour leur indépendance. Et de conclure: « Ainsi, dénoncer le sionisme n’équivaut pas à de l’antisémitisme ».



