Le Pentagone s’oppose à l’intention de la Maison-Blanche d’étendre l’opération en Syrie, craignant le risque de confrontation avec l’Iran.
Selon Foreign Policy, Ezra Cohen-Watnick, directeur du renseignement au sein du Conseil de sécurité national (NSC), et Derek Harvey, conseiller du NSC pour le Proche-Orient, voudraient que les États-Unis lancent une offensive dans le sud de la Syrie. Cependant, le secrétaire américain à la Défense James Mattis a plusieurs fois repoussé leur proposition.
Le secrétaire à la Défense, certains fonctionnaires de la Maison-Blanche ainsi que des membres du commandement militaire trouvent cette offensive «risquée» et la jugent lourde d’une «confrontation dangereuse avec l’Iran» et de représailles contre les militaires américains déployés en Irak et en Syrie.
Selon Foreign Policy, James Mattis, le général Joseph Dunford, chef d’État-Major des armées des États-Unis, et Brett McGurk, émissaire américain dans la coalition anti-Daech en Syrie et en Irak, appellent à concentrer les efforts afin de déloger les djihadistes de leurs fiefs, notamment de Raqqa.
Il avait été annoncé précédemment que les militaires américains avaient transféré de Jordanie sur la base d’Al-Tanf dans le sud de la Syrie des lance-roquettes multiples HIMARS.
Le mois dernier, la coalition a réalisé trois frappes contre les forces progouvernementales syriennes dans cette région. Selon le porte-parole de la coalition internationale dirigée par les États-Unis Ryan Dillon, la dernière frappe a visé un char et des pièces d’artillerie qui «s’étaient approchés très près et représentaient une menace pour les forces de la coalition».
Source: Sputnik