Le premier tête-à-tête entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est achevé vendredi à Hambourg, en marge du sommet du G20, après deux heures et demie de discussions, a annoncé le département d’Etat américain.
Les présidents américain et russe, qui avaient échangé une poignée de main et des sourires à l’ouverture du sommet en fin de matinée, ont entamé leur entretien vers 16h00 et rivalisé d’amabilités lors d’une courte pause devant la presse, avant de poursuivre leurs discussions.
«Monsieur le Président, nous nous sommes entretenus avec vous à plusieurs reprises par téléphone pour discuter les questions d’importance relatives à l’ordre bilatéral et international», a déclaré le Président russe s’adressant à Donald Trump.
Pourtant, selon Vladimir Poutine, «il est clair que les conversations téléphoniques ne sont pas suffisantes si nous souhaitons résoudre les questions aigues d’ordre bilatéral ainsi que les questions les plus essentielles, d’actualité, d’ordre international». Pour ce faire, il est indispensable d’organiser des rencontres en tête-à-tête.
Le Président américain, quant à lui, a répondu qu’il était honoré de s’entretenir avec son homologue russe.
«C’est un honneur pour moi d’être avec vous», a souligné le dirigeant des États-Unis.
Lors du premier entretien de courte durée entre les deux Présidents à leur arrivée au sommet, Donald Trump a déclaré que la rencontre prévue aurait «un effet positif pour les deux pays».
Selon le diplomate russe Maxim Oreshkin, le Président russe a indiqué à Donald Trump qu’il serait impossible de parvenir à la justice avec des sanctions.
La chancelière allemande Angela Merkel s’est prononcée en faveur du tête-à-tête entre les deux dirigeants.
«Je salue la rencontre entre Trump et Poutine au sein du sommet du G20», a-t-elle déclaré devant des journalistes à Hambourg.
Plus tôt dans la journée, le Président Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump se sont serré la main pour la première fois à leur arrivée vendredi, au sommet du G20 à Hambourg, a annoncé le Kremlin.
Source: Avec Reuters