Au cours d’une session du parlement iranien pour une motion de confiance aux membres du gouvernement proposé par le Président Hassan Rouhani, le ministre des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré que la politique étrangère du gouvenement prochain adoptora parmis ses priotités la politique de « fixation de la confiance » entre l’Iran et les pays de la région, rapporte la chaine télévisée libanaise Al-Mayadeen.
Selon M.Zarif l’une de ses priorités sera de promouvoir le développement des relations nécessaires avec les Étas voisins et surtout ceux du Golfe , afin d’instaurer région sécurisée et stable.
D’après l’agence de presse iranienne Irna , M.Zarif croit à la nécessité de mettre au point une tribune destinée exclusivement à promouvoir le dialogue régional , précisément entre les pays du Golfe, dans le but d’unifier les efforts face à l’extrémisme et au terrorisme, et d’instaurer un front unique.
Il a révélé : « Nous adopterons le principe de coopération avec les pays du monde islamique pour affronter l’entité sioniste et soutenir le peuple palestinien, de même pour rendre à la cause palestinienne son rang comme cause principale dans le monde islamique et la pierre angulaire de l’unité des musulmans ».
Selon lui, l’époque de la supériorité de l’Occident dans le système mondial « est révolue, le monde étant désormais dans la phase post-occidentale». « Les règles du jeu ne sont plus entre les mains de l’Occident ,.., et la puissance et la fortune se déplacent ajourd’hui au niveau du monde »,a-t-il jugé.
Concernant l’accord nucléaire, le ministre iranien a expliqué que malgré la signature de cet accord, Téhéran n’a jamais eu confiance dans politiques américaines, dès le premier jours des pourparlers jusqu’à ce jour.
Il a précisé que les gouvernements américains précédents sont venus à la table des pourparlers après des années de sanctions et comme elle est aujourd’hui un partenaire dans l’acord, il ne peut oublier ses promesses, faute de quoi il serait isolé.
Téhéran ne soutient pas l’éscalade entre Doha et Riad
Pour sa part, le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que Téhéran ne soutenait pas l’escalade entre Doha et Riad.
« Les protagonistes du conflit dans le Golfe devraient initier un dialogue direct en but de diminuer l’intensité du conflit, a-t-il conseillé dans un communiqué .
Mai selon le ministère iranien, « l’Arabie Saoudite essaie de contrôler les pays voisons, raison pour laquelle il est normal qu’elle affronte les ripostes des autres ».
Traduit par notre rédaction.