13 mercenaires de la coalition saoudo-US ont été éliminés jeudi 28 septembre par des tireurs d’élite de l’armée yéménite et des Comités populaires d’Ansarullah sur deux fronts dans les localités de Yahtul et d’al-Qil situées respectivement dans les provinces de Taëz et d’al-Jawf, a rapporté la chaine yéménite AlMasirah, citée par PressTV.
Dans la foulée, deux mercenaires de la coalition ont également été liquidés par des snipers non loin du point de passage d’Aleb à Asir en Arabie et un autre mercenaire a aussi été tué dans une région près du point de passage d’al-Khadra à Najrane, au sud de l’Arabie.
Mercredi, les forces yéménites ont attaqué les positions des agresseurs saoudiens dans le quartier d’al-Hamali à Mawza’a, dans la province de Taëz, détruisant deux de leurs véhicules et tuant ou blessant plusieurs d’entre eux.
Le blocage de l’aide humanitaire par la coalition met en péril les civils (HRW)
Au niveau humanitaire, l’organisation Human Rights Watch a déclaré ce jeudi que les restrictions imposées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, aux importations au Yémen ont aggravé la crise humanitaire pour les civils yéménites.
Et d’expliquer : « Ces restrictions, qui constituent une violation du droit international humanitaire, retardent l’arrivée de navires-citernes, parfois contraint à rebrousser chemin, fermé un port à l’importance stratégique et empêché l’entrée d’articles de première nécessité destinés à la population dans les zones portuaires (contrôlées par les forces yéménites) ».
Depuis le mois de mai dernier, Human Rights Watch a identifié sept occurrences dans lesquelles la coalition a détourné ou retardé des navires-citernes qui se dirigeaient vers des ports sous contrôle des forces yéménites. Dans l’un de ces cas, la coalition a immobilisé pendant plus de cinq mois, dans un port saoudien, un navire transportant du carburant sans répondre aux demandes d’explication de la compagnie maritime concernée. La cargaison de pétrole a dû être déchargée dans un port saoudien en l’absence de compensation et les membres d’équipage nécessitant un traitement médical n’ont pas été autorisés à quitter le navire.
Source: Médias