Une nouvelle bataille se prépare à Alep, au moment où tout a été fait pour torpiller la trêve décrétée par la Russie afin de sortir les civils, les blessés sutout, et de donner une chance aux miliciens de se rendre.
Selon le journal libanais assafir, des convois importants de l’armée syrienne ont été vus ces dernières heures en train de franchir la route Ithriyya-Khanacer, située dans la province sud-est d’Alep et se diriger vers son nord.
Vendredi, la Russie avait fait part de la présence de 1200 miliciens qui s’apprêtent à attaquer cette ville à partir du sud-ouest. Et son état-major a fait part de la présence de missiles antiaériens entre leurs mains. Ce qui devrait constituer une évolution importante du conflit.
Ces derniers temps, des informations ont rendu compte de l’arrivée depuis trois semaines de deux cargaisons de missiles , mais sans faire leur apparition sur le champ de bataille.
Selon assafir, ce qui est sûr c’est que les Saoudiens et les Américains ont approvisionné les groupes armés en missiles chinois de type Arc-volant FN-6, portatif et guidé par infrarouge. Or ces engins ne devraient avoir aucun impact sur les bombardiers russes qui agissent sur une altitude qui dépasse les 3.000m, c’est à dire au-delà de leur capacité, estime assafir.
Ces préparatifs militaires ont été escortés par des pressions occidentales exercées encore plus fort pour dissuader les Russes et les Syriens d’entamer la libération des quartiers est d’Alep.
Les Américains ont refusé une proposition russe réitérée une énième fois pour séparer la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra des autres factions rebelles.
Avec leurs partenaires occidentaux, ils ont stigmatisé le rôle des Russes à Alep, les menaçant de sanctions supplémentaires. La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué de nouvelles mesures contre Damas et Moscou, après les avoir accusés de mener « une campagne sauvage » contre Alep.
Ces pressions ont aussi pris la forme de menaces onusiennes par le biais du Conseil des droits de l’homme qui a adopté leur proposition pour enquêter sur de possibles crimes de guerre en Alep, après lui avoir attribué la responsabilité de la catastrophe humanitaire.
Mai les troupes russes sont bien pressées d’en finir avec la bataille d’Alep, rapporte assafir, selon lequel le président Vladimir Poutine a donné un délai de trois semaines pour l’achever une fois pour toute. Cette bataille devrait être la dernière aussi. D’autant que d’autres batailles dans d’autres régions sont en vue.
Source: Médias