Média de guerre, organe médiatique du Hezbollah a lancé une contre-offensive médiatique contre l’entité sioniste, en publiant six illustrations provocantes, dont certaines sont des prises de vues très proches des colonies israéliennes situées aux confins avec la frontière libanaise.
Toutes sont accompagnées par des slogans écrits en arabe et en hébreu.
« À celui qui suit nos traces, n’oublie pas d’ouvrir les jumelles », est le slogan de l’une d’entre elles.
Elle illustre plusieurs responsables israéliens de premier rang, dont l’ex- Premier ministre Ariel Sharon, le ministre de la Défense durant la guerre contre le Liban de 2006, Amir Peretz et celle du Premier ministre actuel Benjamin Netanyahu. Les trois portant des jumelles fermées.
Quant aux cinq autres, elles ont toutes le même slogan, quelque peu différend du premier : « À celui qui croit suivre nos traces, n’oublie pas de regarder derrière toi », est-il écrit.
Justement, toutes sont des prises de vue très proches, de colonies et de militaires israéliens, laissant entendre que le Hezbollah surveille de très près son ennemi juré et que sa caméra peut se trouver là où il s’attend le moins.
L’une d’entre elles est une prise de vue très proche du dos d’un officier israélien.
Une deuxième est une photographie d’une réunion entre des responsables militaires.
Alors que les deux autres sont des prises de vue aérienne et de côté, également très proches des colonies israéliennes situées à proximité de la frontière avec le Liban.
Quant à la dernière, la plus symbolique d’entre elles, elle montre en gros plan le drapeau du Hezbollah, devançant une colonie israélienne, où à l’arrière plan est arboré le drapeau israélien. (En TOP) Le message est bien clair.
Deux jours avant la publication de ces photos, la caméra de Média de guerre avait filmé en vidéo le survol d’un drone israélien au dessus de la ville du sud Saïda, en mission d’espionnage.
La campagne médiatique pourrait très bien être la riposte à cette intrusion.
Cette campagne intervient aussi un jour après que le porte-parole de l’armée israélienne avait publié le nom et l’image de l’un des hauts commandants du Hezbollah, Mounir Ali Naïm Cheaïto, alias Hajj Hachem, affirmant qu’Israël « surveille de près les moindres agissements du Hezbollah ». Une insinuation qu’il est menacé de liquidation.