Le nombre d’enfants vivant dans des zones de conflit ou exposés à diverses formes de violences a atteint un niveau inédit, selon l’ONG Save the Children.
Au moins 357 millions d’enfants, soit un sur six dans le monde, vivent aujourd’hui dans des zones de conflit, ce qui constitue une hausse de 75% depuis le début des années 1990, indique un rapport de l’ONG Save the Children rendu public jeudi.
La Syrie, l’Afghanistan et la Somalie sont dans le top du classement des pays les plus dangereux pour les mineurs. Viennent ensuite le Yémen, le Nigeria, le Soudan du Sud, l’Irak, la RDC, le Soudan et la RCA.
Dans ces pays, les enfants sont victimes de meurtres et de mutilations, de violences sexuelles, d’enlèvements et d’attaques visant les écoles et les hôpitaux, indique l’ONG. Dans le même temps, ils y sont recrutés comme soldats et souffrent d’absence d’accès à l’assistance humanitaire.
«En Syrie, les enfants sont surtout exposés aux risques de bombardements et de tirs d’artillerie. Au Yémen, la situation est similaire, mais les enfants yéménites sont également privés d’accès à l’aide humanitaire.
Selon les évaluations dressées par les Nations unies, plus de 73.000 enfants ont été tués ou mutilés dans le cadre de 25 conflits depuis 2005. Or, depuis 2010, le nombre de cas vérifiés d’enfants tués ou mutilés a augmenté de près de 300%, constate l’ONG.
Source: Sputnik