Les services spéciaux américains préparent une provocation aux armes chimiques à Al-Tanf, en Syrie, et ce dans le but de brûler les derniers ponts existant entre les Kurdes et Damas, a déclaré à Sputnik Ahmad Kazem, chef du Réseau syrien des droits de l’Homme.
«Faire s’affronter les Kurdes et l’armée syrienne en vue d’une nouvelle frappe en Syrie devient un objectif», a ajouté l’interlocuteur de l’agence.
M. Kazem accuse les USA de vouloir perpétrer cette attaque avec l’aide de la milice wahhabite terroriste Daech.
«Actuellement, la préparation d’une provocation similaire à celle qui a eu lieu à Douma est menée par les services spéciaux en coordination avec Daech. Des Kurdes – femmes et enfants – sont préparés pour cette mise en scène», a-t-il affirmé.
Lundi dernier, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, avait déclaré que, selon certaines informations obtenues par le biais de plusieurs canaux, la milice pro turque de l’Armée syrienne libre, soutenue par les militaires des forces spéciales américaines, préparait une provocation avec l’utilisation d’armes chimiques dans la province de Deir Ezzor, à l’est de la Syrie.
La dernière provocation aux substances chimiques a été perpétrée le 4 avril dans la ville syrienne de Douma, dans la Ghouta orientale à l’est de Damas, au moment où l’armée syrienne l’emportait contre les groupes terroristes qui l’occupaient depuis 2013 et se préparait à les déloger.
Avant même que l’enquête de l’OIAC ne soit menée, elle a été prise comme prétexte par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni pour mener des frappes de missiles sur des sites syriens. Quoique ces dernières n’ont pas changé le cours des évènements qui était à l’avantage du pouvoir syrien, mais elles semblaient être destinées à ternir l’image de Damas et à entacher l’exploit militaire qu’elle a réalisé.
Ces accusations infondées sont aussi utilisées par les puissances occidentales pour justifier la poursuite de leur ingérence dans ce pays et camoufler ses réelles causes.