L’Iran s’apprête-t-il à des batailles terrestres d’envergure ? Selon le vice-ministre iranien de la Défense, quelque 800 nouveaux chars devraient être livrés prochainement aux forces armées iraniennes. Le char Karrar sera probablement le modèle le plus largement utilisé.
Reza Mozafari Niya, qui accompagnait le ministre de la Défense et général de brigade, Amir Hatami, dans sa tournée au Lorestan dans l’ouest de l’Iran, a fait part aux médias d’un vaste projet militaire destiné à renforcer « la capacité motorisée interarmes des forces armées iraniennes ».
Ce renforcement de la puissance de combat se traduira par l’ajout de centaines de chars blindés au corps armé iranien : « La promotion des capacités actuelles et la fabrication de nouveaux chars, voilà les deux mots d’ordre qui détermineront nos démarches dans les mois à venir ».
L’Iran a lancé en 2017 la production en chaîne du char iranien Karrar, un modèle amélioré des chars T-72 dont disposent l’armée iranienne et le Corps des gardiens de la Révolution islamique.
C’est un char capable de guider avec précision les obus tirés sur une cible, de franchir des obstacles, en particulier des rivières, et de se déplacer sous l’eau.
Il est équipé de systèmes de communications et de navigation qui ne peuvent pas être piratés.
Le blindage du char résiste aux tirs de plusieurs types d’armes antichars. Il est doté de systèmes de guidage laser de haute précision, de systèmes de navigation et de gestion de combat électronique.
Mais le ministère de la Défense a également investi dans des projets de fabrication de nouveaux types de chars de combat sans en dévoiler le contenu.
Toujours selon cette source, l’Iran, qui fabrique lui-même ses chars de combat, est à même de les équiper de systèmes de protection active à contre-mesure. C’est un système qui a été développé dans le but de protéger les véhicules de combat blindés des tirs de canons antichars, des missiles antichars et des missiles tirés par-dessus le véhicule. Ce système utilise aussi un radar Doppler pour détecter les ogives.
Source: PressTV