Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, a annoncé que « la tâche du président désigné dans la formation du gouvernement devrait être facilitée », notant que « toute tentative de le bloquer vise à plonger le Liban dans le vide ».
Dans ce contexte, cheikh Qassem a souligné que « le Liban ne peut tolérer de nouvelles perturbations, et malgré les nombreuses propositions qui ont investi la scène après la démission du Premier ministre Saad Hariri, tout le monde s’est rendu compte que sauver le Liban commence par la formation d’un nouveau gouvernement efficace et capable qui peut procéder à des réformes pour faire face aux crises économiques, pour lutter contre la corruption, et restituer l’argent volé. »
Cheikh Qassem a estimé que « le premier ministre désigné jouit de sagesse et d’une clarté de vision, et il essaie de conclure la formation du gouvernement au plus tôt », notant « il est naturel qu’il ait besoin de temps en raison du large éventail de contacts qu’il établit pour une représentation plus large aux niveaux politique et populaire. »
Et d’ajouter : « C’est étrange comment certains se mobilisent contre lui à cause de leurs intérêts étroits » soulignant que » la responsabilité du premier ministre designé voire son droit est de consulter les segments de la société et ses politiciens, mais il n’est pas responsable du veto de ceux qui ont refusé de ne pas participer, ils sont responsables de leur refus . Il est responsable de représenter le gouvernement qu’il a formé en consultation avec le président de la République et le président de la Chambre des députés pour gagner la confiance ».
Cheikh Qassem a annoncé la position du Hezbollah : « si le choix se réduit entre le veto de l’obstruction et le gouvernement, alors nous sommes avec le gouvernement, et si le choix est entre le chaos et le début de la solution, alors nous sommes avec la solution, et si le choix est entre le gouvernement intérimaire qui ne suit pas les affaires du pays et ses problèmes et entre un gouvernement d’opportunité pour lancer la réforme, nous sommes avec le gouvernement d’opportunité. Si le choix se situe entre l’exploitation politique de l’aggravation de la faim et l’augmentation du nombre de chômeurs, et entre la fin de la douleur et de la douleur du peuple, alors nous sommes avec la formation du gouvernement ».
Et de conclure : »il faut rappeler que le suivi des dossiers de corruption et des fonds volés est de la responsablitité des magistrats et de la Banque du Liban « .
Source: Al-Manar