L’armée d’occupation israélienne a annoncé, le dimanche 19 janvier, le début de la construction d’un système de défense souterrain le long de la frontière nord de la Palestine occupée avec le Liban pour se protéger contre les tunnels du Hezbollah.
Un porte-parole de l’armée d’occupation, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, a prétendu que ce projet d’infrastructure serait capable de détecter les activités acoustiques et sismiques souterraines indiquant un creusement de tunnel.
Il a ajouté que ce système serait accompagné d’autres mesures défensives sans fournir plus de détails.
Le porte-parole de l’armée d’occupation a ajouté que: « ce que nous commençons à construire aujourd’hui fait partie d’un plan plus vaste. Nous comprenons que notre activité peut être vue et sera entendue de l’autre côté de la frontière et nous voulons expliquer ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons. C’est une mesure de précaution. »
L’armée israélienne a récemment prétendu que le Hezbollah libanais aurait renforcé sa présence le long de la frontière.
Augmentation des exemptions au sein de Tsahal
Par ailleurs, le quotidien israélien Yediot Aharonot a publié, le dimanche 19 janvier, les données d’une nouvelle enquête dont les résultats inquiètent beaucoup les commandants de l’armée d’occupation.
L’enquête menée par l’armée israélienne a souligné que 32,9% des jeunes israéliens ne s’engagent pas du tout dans l’armée pour faire leur service militaire et que 15% de jeunes soldats ne terminent pas leur service militaire.
Selon les données de cette étude, ces chiffres concernent pratiquement près de la moitié des jeunes israéliens (47,9%). Au moins un tiers des hommes bénéficient d’exemption pour des raisons liées à la santé mentale.
Selon le journal israélien, la tendance inquiétante est encore plus grave pour les femmes, 44,3% étant exemptées de leur service militaire.
En plus de l’augmentation vertigineuse des exemptions médicales pour des raisons de santé mentale, les chiffres généraux de recrutement des unités de combat ont également connu une baisse générale au cours de la dernière décennie, passant de 81% en 2011 à 65% en 2018.
La Direction du personnel de l’armée israélienne a signalé un certain nombre de circonstances à l’origine de l’augmentation des exemptions.
Un grand nombre de ces exemptions serait dû au fait que des recrues arrivent avec des documents médicaux affirmant qu’elles souffrent de maladies mentales. Mais la direction estime que la tendance n’est pas due à une augmentation soudaine de la maladie mentale, mais plutôt à une diminution de la motivation à servir dans l’armée, conduisant les jeunes à simuler une maladie mentale afin d’éviter le service militaire.
Selon les données de cette enquête, 4 500 personnes ont reçu des exemptions pour des raisons médicales ou psychologiques.
Source: Avec PressTV