A peine le chaviste Tareck al-Aissami a-t-il été nommé à la tête du ministère vénézuélien du Pétrole, que les Etats-Unis ont repris leur campagne contre Mahan Air, la compagnie aérienne iranienne inscrite sur la liste noire américaine.
Selon le secrétaire d’état Mike Pompeo, les pays devront refuser les droits de survol à Mahan Air, sous prétexte qu’elle a livré des cargaisons de « soutien inconnu » au gouvernement vénézuélien.
« Au cours de ces derniers jours, plusieurs appareils appartenant à Mahan Air ont apporté des aides au régime de Maduro. Il s’agit de la même compagnie aérienne » « terroriste » que l’Iran utilisait pour déplacer des armes et des combattants à travers le Moyen-Orient », a-t-il ajouté rapporte Press Tv.
Cette campagne est doublée d’une campagne contre M. Aissami qui est d’origine syro-libanaise. Accusé d’être un fervent partisan du Hezbollah, il est aussi accusé de narco terrorisme de corruption et de trafic de drogue.
Pour justifier ses politiques hégémonistes dans ce pays, Washington attribue à ses dirigeants ce genre d’accusations. Des accusations similaires avaient aussi visé des dirigeants du Hezbollah libanais selon lesquels ils entretiennent des liens avec des narco-traficaints en Amérique latine.
Sur mer, deux navires vénézuéliens ont été pris d’assaut et saisis en une semaine par des navires américains, sous prétexte de la lutte contre le narco trafic.
Source: Divers