Selon la stratégie d’immunité collective, la plus grande partie de la population doit tomber malade de Covid-19 et développer ainsi une immunité pour que l’infection disparaisse d’elle-même. Renonçant au confinement, la Suède a emprunté cette voie, mais l’Iran rejette de telles méthodes face à la pandémie.
La Suède a perdu son pari de l’immunité collective. Aussi, ce moyen de lutte contre le coronavirus ne convient-il pas du tout à l’Iran, car il prévoit beaucoup d’issues létales et de contagions, a déclaré à Sputnik Iraj Harirchi, vice-ministre iranien de la Santé.
«Nous n’avons toujours pas de preuves solides qui attestent que les personnes rétablies après avoir été atteintes de Covid-19 soient nanties d’une longue immunité. […] Nous ne savons même pas pendant combien de temps une telle immunité pourrait se prolonger, l’expérience de l’Iran et celle du monde entier dans le traitement de cette maladie ne s’élèvent qu’à six mois tout au plus», a rappelé le haut fonctionnaire.
D’ici là, le vice-ministre a insisté sur l’importance d’informer la population, sur la nécessité de respecter la distanciation sociale et l’administration correcte de médicaments lors du contrôle et du traitement du Covid-19.
«Une longue hospitalisation peut aussi mener à des infections. Cela arrive dans le monde entier et provoque souvent des maladies très graves», a prévenu l’Iranien.
Source: Sputnik