De nouvelles roquettes ont visé des intérêts américains en Irak, a annoncé dimanche l’armée.
« Une roquette Katioucha a été tirée en direction de la Zone verte » de Bagdad où siège l’ambassade des Etats-Unis, indique un communiqué de l’armée.
« Elle s’est abattue sur une maison, y blessant un enfant », selon la même source.
Au même moment, ajoute le texte, « les forces irakiennes ont pu saisir des roquettes et des rampes de lancement positionnées pour une attaque contre la base militaire de Taji », qui abrite des soldats américains au nord de Bagdad.
Ces tirs ont eu lieu à l’issue d’une journée durant laquelle Bagdad de fortes explosions ont résonné à intervalles réguliers. Les troupes américaines protégeant l’ambassade à Bagdad ont testé un système de défense aérien contre les projectiles de type roquettes, a indiqué à l’AFP un haut-gradé irakien.
L’ambassade américaine n’a pas précisé dans l’immédiat si ce système de défense avait été activé dans la nuit de dimanche à lundi lorsque la première roquette a visé la Zone verte.
Dans la nuit du 25 au 26 juin, les unités d’élite du contre-terrorisme ont arrêté 14 hommes, des membres du groupe Brigades du Hezbollah d’Irak, membre de la coalition des forces populaires Hachd al-Chaabi qui ont combattu la milice wahhabite Daech.
Ayant installé ses bases à la frontière avec la Syrie, elle a fait l’objet de plusieurs raids américainsmeurtriers depuis l’an dernier. Depuis l’assassinat du numéro deux du Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, dans un raid américain, au côté du chef de l’unité al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne le général Qassem Soleimani, elle fait partie des différentes composantes irakiennes qui réclament le départ des forces américaines de l’Irak, les qualifiant de force occupante. Cette demande a été confirmée par le Parlement irakien et le gouvernement de l’ex-Premier ministre Adel Abdel Mahdi.
Les Etats- Unis accusent ce groupe d’être derrière les attaques contre les positions de leurs troupes dans ce pays.
33 attaques à la roquette ont été menées contre des diplomates ou des soldats américains, dont certaines meurtrières, selon un décompte de l’AFP. Elles n’ont jamais mené à des arrestations ou même des perquisitions sous le gouvernement précédent, d’Adel Abdel Mahdi, constate l’agence selon laquelle le Premier ministre actuel Moustafa Kazimi tente le contraire.