Selon le site américain International Interest « les missiles iraniens ne peuvent pas atteindre les USA à l’heure actuelle, mais peuvent ouvrir les portes de l’enfer à l’armée américaine ».
Dans un article publié de l’écrivain Kyle Mizukami, expert dans les affaires de défense et de sécurité nationale, «le besoin de se doter de missiles balistiques dans toute guerre au 21ème siècle, en plus de la lutte historique contre Israël, a conduit l’Iran à développer sa propre industrie de missiles », indiquant que « l’Iran a réussi à développer une nouvelle génération de missiles qui fonctionnent au combustible solide . Comme par exemple, le missile Shahab-3 d’une portée de 1 242 miles (2 000 km) ».
L’article a ajouté: « La production balistique iranienne de missiles a fait un énorme bond en avant avec le déploiement de missile Sejjil de moyenne portée . Contrairement aux précédents missiles qui fonctionnent au combustible liquide, les missiles à combustible solide n’ont pas besoin d’être ravitaillés avant le lancement et peuvent être stockés prêts pour le lancement. Le missile Sejjil sur le terrain ne nécessite pas non plus de convoi d’escorte de véhicules de ravitaillement que les forces ennemies peuvent surveiller ».
L’article poursuit: « Les missiles Sejjil ont été testés pour la première fois en 2008, ils portent une ogive pesant entre 450 et 900 kg et ont une portée similaire à l’ancien missile Shahab 3 … Un missile appelé Sejjil 2 aurait été testé en 2009, et on parle de la production d’un nouveau missile, Sejjil 3 à trois dimensions d’une portée de 2400 miles (plus de 3800 km) ».
L’article rappelle que « l’Iran a modernisé sa flotte de missiles balistiques de courte et moyenne portée sur le champ de bataille. Le dernier « Zulfiqar » est basé sur la technologie des combustibles solides. Le missile Zulfiqar peut transporter une ogive hautement explosive ou de petites munitions d’un poids de (450 kg) et d’une précision de 50 mètres. Le missile a une portée de 700 à 750 km. Bien que le missile Zulfiqar ait une ogive plus petite que les Shahab 1 et 2, il est plus précis et a une plus grande portée, ce qui en fait une alternative viable aux anciens missiles à combustible liquide ».
Et l’article conclut en s’interrogeant:« l’Iran n’a actuellement pas de missiles balistiques intercontinentaux, toutefois est-ce possible qu’un jour les missiles de Téhéran atteignent Washington ?»
Et de répondre : « La Corée du Nord a prouvé que même un pays disposant de ressources limitées peut construire un programme de missiles fiable », faisant allusion à l’ambition de l’Iran de développer des missiles intercontinentaux tels que Shahab-5 et 6.
«Cette question placerait le pays sur une trajectoire de collision avec les États-Unis », a-t-il conclu.
Source: Farsnews