L’Iran a démenti, le lundi 15 août, « catégoriquement » tout lien avec l’assaillant qui a poignardé vendredi, lors d’une conférence dans le nord des Etats-Unis, l’écrivain islamophobe indo-britannique naturalisé américain Salman Rushdie.
« Nous démentons catégoriquement » tout lien entre l’assaillant et l’Iran et « personne n’a le droit d’accuser la République islamique d’Iran « , a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans la première réaction officielle de Téhéran à l’attaque.
« Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d’être blâmés et même condamnés », a souligné M.Kanani lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran.
« En insultant les choses sacrées de l’islam et en franchissant les lignes rouges de plus d’un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s’est exposé à la colère et à la rage des gens », a-t-il ajouté.
Les Versets sataniques sont jugés par les musulmans blasphématoires à l’égard du Coran et du prophète Mohammad (S).
Menacé de mort depuis une fatwa émise par l’Imam Khomeiny en 1989, un an après la publication des « Versets sataniques », Rushdie a été contraint de se cacher pendant des années et de vivre sous protection policière.
Il a été poignardé une dizaine de fois vendredi dans l’Etat de New York (nord-est des Etats-Unis), par un jeune américain de 24 ans d’origine libanaise.
Hadi Matar a plaidé «non coupable» de tentative de meurtre, par la voix de son avocat, et comparaîtra une nouvelle fois le 19 août devant le tribunal dans l’Etat de New York.
Source: Agences