Le congrès américain n’est pas pressé de transférer à l’Ukraine des missiles à longue portée ATACMS. Les législateurs américains estiment qu’à ce stade de la guerre, les besoins de l’Ukraine sont couverts par des missiles à moyenne portée pour HIMARS, écrit le Wall Street Journal (WSJ).
La publication précise que l’Ukraine a annoncé son intention d’utiliser des missiles ATACMS pour frapper des bases de drones en Crimée.
« Nous savons d’où viennent les drones. Nous ne pouvons tout simplement pas les atteindre », – a déclaré le député de la Verkhovna Rada d’Ukraine Alexander Oustinov.
Aux États-Unis, écrit le journal, au contraire, ils craignent que les frappes de missiles sur la Crimée ne conduisent à une escalade du conflit, y compris dans ce scénario nucléaire. Outre les craintes de frappes en Crimée, les États-Unis s’inquiètent également de l’épuisement des stocks d’ATACMS aux États-Unis, mais le Pentagone a refusé de commenter les journalistes du WSJ sur le nombre exact de ces missiles.
En outre, l’Allemagne a refusé la proposition faite par le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur une « frappe préventive » contre la Russie.
L’agence de presse RIA Novosti a cité Wolfgang Büchner, secrétaire de presse adjoint du gouvernement allemand, qui a déclaré que Berlin ne soutenait pas l’initiative de M. Zelensky.
« Le chancelier s’oppose clairement à l’utilisation des armes nucléaires», a-t-il déclaré en réponse à une question des journalistes.
Auparavant, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, avait également condamné le dirigeant ukrainien, déclarant que même les discussions sur un conflit nucléaire étaient inacceptables.
Lors d’une conférence en ligne à l’Institut Lowy d’Australie le président ukrainien Zelensky avait exigé que l’OTAN lance une frappe préventive contre la Russie: «Que doit faire l’OTAN? Rendre impossible l’utilisation d’armes nucléaires par la Russie. Mais ce qui est important, je le répète, comme c’était le cas avant le 24 février, des frappes d’avertissement, pour qu’ils sachent ce qui va leur arriver, et non l’inverse, en attendant des frappes nucléaires de la part de la Russie ‘ah alors, voilà de notre part’. Reconsidérer l’utilisation de leur attaque, c’est ce que l’OTAN devrait faire, reconsidérer l’utilisation de l’attaque», a-t-il dit.
Source: News-Front