Le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Nabil Ammar, a confirmé aujourd’hui, lundi, que « le retour des relations diplomatiques entre la Syrie et la Tunisie signifie un retour à une situation normale », soulignant que « c’est dans l’intérêt des deux pays frères ».
Ammar a souligné, dans une interview à l’agence de presse tunisienne WAT, que « parmi les premières instructions qu’il a reçues du président tunisien, Kais Saied, lors de sa nomination à son poste, était de rétablir les relations diplomatiques à leur niveau normal entre la Tunisie et la Syrie », soulignant que « la Syrie est un pays frère avec lequel nous entretenons des relations solides, et les Tunisiens jouissent d’une place particulière auprès des Syriens ».
Le ministre tunisien a indiqué que « le nouvel ambassadeur de son pays en Syrie avait reçu ses lettres de créance, et que la Syrie nommerait très prochainement un nouvel ambassadeur en Tunisie », soulignant « qu’il était nécessaire de préserver les intérêts communs des deux pays et d’élargir leurs champs ».
Ammar a qualifié la récente visite du ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal al-Miqdad, en Tunisie « d’historique », soulignant que « son pays ne s’immisce pas dans les affaires intérieures des autres pays, ni dans l’avenir des Syriens qui est une affaire purement syrienne. »
Il y a quelques jours, la présidence tunisienne a annoncé que « le président Kais Saied avait nommé un nouvel ambassadeur en Syrie ». Le président tunisien, l’ambassadeur Mohamed Al-Mahdhabi, a remis ses lettres de créance en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne en Syrie.
Le 12 avril, la Syrie a annoncé la réouverture de son ambassade en Tunisie, en réponse à l’initiative du président tunisien de nommer un ambassadeur de son pays à Damas.
Auparavant, le président tunisien avait donné ses instructions concernant l’ouverture des procédures de nomination de l’ambassadeur de Tunisie à Damas, après des déclarations au cours desquelles il avait confirmé le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. À l’époque, cette position était considérée comme « un signe évident d’un retour complet aux relations diplomatiques en Syrie pourrait être imminent ».
Source: Médias