Pour la deuxième fois en un mois, l’administration du président américain Joe Biden a contourné le Congrès pour approuver une vente d’armes à ‘Israël’, en recourant au « pouvoir d’urgence ».
Le Bureau des affaires politiques et militaires du Département d’État américain a déclaré, le vendredi 29 décembre, dans un communiqué que « le secrétaire d’Etat Anthony Blinken a approuvé une vente de cartouches M107 de 155 mm et d’équipements militaires au gouvernement israélien, pour un montant de 147,5 millions de dollars ».
Le communiqué indique que l’Agence de coopération en matière de sécurité et de défense a seulement informé le Congrès de cette vente potentielle.
Et d’ajouter : Blinken a fourni des justifications détaillées au Congrès, estimant qu’il existait « une urgence qui nécessite la vente immédiate de matériel et de services militaires au gouvernement israélien dans l’intérêt de la sécurité nationale ».
« Les États-Unis sont attachés à la sécurité d’Israël, et le fait d’aider Israël à maintenir une capacité forte pour se défendre est vital pour l’intérêt national des États-Unis », a-t-il renchéri.
Le communiqué considère que cet équipement militaire et ce soutien à Israël « ne modifieront pas l’équilibre militaire fondamental dans la région ».
Le 9 décembre, pour des raisons similaires, Blinken a également accepté de vendre à ‘Israël’ près de 14 000 cartouches de munitions de char, d’une valeur de plus de 106 millions de dollars, sans passer par le Congrès.
Rappelons que l’entité sioniste, soutenue par l’Occident, mène depuis le 7 octobre une guerre meurtrière contre la bande de Gaza qui a couté la vie à au moins 22.000 Palestiniens, dont 75% d’entre eux sont des femmes et des enfants.