La Fondation Hind Rajab, qui traque les soldats d’occupation israéliens dans le monde entier pour les traduire en justice pour les crimes qu’ils ont commis, a déposé une plainte pénale auprès de la justice espagnole contre l’un de ces soldats, accusé d’avoir commis des actes de génocide dans la bande de Gaza, a rapporté par la presse espagnole.
Le Huffington Post dans son édition espagnole et El Confidencial de ce dimanche soulignent que l’organisation basée en Belgique a déposé plainte devant les tribunaux de Barcelone après avoir repéré le soldat israélien Mori Keisar de la brigade Givati passant ses vacances dans la ville.
La plainte est fondée sur l’affirmation selon laquelle le soldat Keisar aurait commis et participé à des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre pendant la guerre d’extermination sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Les actions de ce soldat constituent des « violations systématiques du droit international humanitaire, ciblant les civils et les infrastructures d’un peuple sans défense ».
Il convient de noter que l’organisation de Hind Rajab porte le nom de la petite fille palestinienne de cinq ans qui a été tuée à Gaza après que l’armée d’occupation israélienne a assassiné toute sa famille dans la voiture dans laquelle ils voyageaient et a également tué les ambulanciers qui étaient venus pour lui sauver la vie.
La Fondation Hind Rajab, qui utilise diverses vidéos de soldats israéliens publiées sur les réseaux sociaux comme preuve concluante de ces crimes, exhorte les autorités espagnoles à prendre des mesures immédiates et rapides en enquêtant et en arrêtant Keisar pour s’assurer qu’il soit tenu responsable.
L’ONG estime que le dépôt de cette plainte est une étape essentielle dans la lutte contre l’impunité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
L’activité de cette organisation, qui s’attaque aux crimes d’Israël dans la bande de Gaza, s’est intensifiée, puisqu’en peu de temps, une trentaine de soldats israéliens sont désormais poursuivis dans divers pays occidentaux et d’Amérique latine, accusés de crimes contre l’humanité.
Des milliers d’Israéliens de nationalités européennes, notamment françaises, se sont rendus dans les territoires palestiniens occupés pour participer à la guerre d’extermination. Leur situation est devenue extrêmement difficile, en raison de l’insistance des militants des droits de l’homme de divers pays à demander des comptes aux responsables des crimes de génocide commis par l’entité sioniste.