Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich a affirmé qu’Israël ne cessera pas sa guerre génocidaire contre Gaza qu’après le déplacement « des centaines de milliers » de Palestiniens et le démembrement de la Syrie.
« Nous mettrons fin à cette campagne… lorsque Gaza sera débarrassée du Hamas et que des centaines de milliers de Gazaouis seront en route vers d’autres pays », a-t-il lancé le mardi 29 avril.
Ces fanfaronnades traduisent l’entêtement du régime israélien à procéder au déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Gaza, initialement suggéré par le président américain Donald Trump.
Encouragé par cette idée, ‘Israël’ a repris sa guerre contre Gaza en mars, rompant un bref cessez-le-feu négocié par les États-Unis, qui a abouti à un échange de prisonniers.
Depuis, le régime sioniste bombarde Gaza, rendant le territoire pratiquement inhabitable, dans une tentative apparente de forcer les Palestiniens à quitter cette région.
Depuis 50 jours, ‘Israël’ empêche l’aide humanitaire d’entrer à Gaza, où des centaines de civils ont été tués suite à des violents bombardements.
L’entité sioniste a proposé à quelques pays pour qu’ils acceptent les Palestiniens déplacés de force, même si les plans israéliens ne semblent pas s’arrêter là.
Smotrich a également appelé au démembrement de la Syrie en tant qu’État, malgré les promesses du dirigeant de facto Ahmad al-Sharaa de ne pas menacer ‘Israël’ et d’envisager même une éventuelle avec ce régime.
Début avril, Smotrich a menacé dans une déclaration au quotidien israélien Yedioth Ahronoth que « même pas un grain de blé n’entrera dans la bande de Gaza ».
Depuis le début de la guerre israélienne en octobre 2023, le régime de Tel-Aviv a tué au moins 52 365 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 117 905 autres à Gaza.
‘Israël’ a également détruit de vastes secteurs du territoire palestinien sous blocus, y compris la plupart de ses capacités de production alimentaire.
Environ 90 % de la population est déplacée, des centaines de milliers de personnes vivant dans des tentes en raison de la destruction de la majorité des bâtiments résidentiels.