Le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés, Badr Abdel al-Ati, a appelé à empêcher l’utilisation d’armes nucléaires en raison de la menace qu’elles représentent pour la paix internationale.
Lors de sa participation à la réunion de haut niveau commémorant la Journée internationale pour l’élimination des armes nucléaires, en marge de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, M. Abdel al-Ati a souligné l’importance de « commémorer cette journée importante afin de souligner la menace que représentent les armes nucléaires pour la paix et la sécurité internationales », rappelant « le soutien sans réserve de l’Égypte aux déclarations du Mouvement des non-alignés, du Groupe africain et du Groupe arabe appelant à l’élimination de cette menace ».
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a mis en garde contre le danger que représente « l’impasse persistante dans la réalisation du désarmement nucléaire, et même la recrudescence des menaces d’utilisation, notamment les déclarations israéliennes irresponsables concernant la possibilité d’utiliser des armes nucléaires à Gaza, où la population de la bande de Gaza souffre d’une détérioration de la situation humanitaire ». Il a condamné « les pratiques de famine systématique et de déplacement forcé à Gaza, qui constituent une violation grave et sans précédent des principes du droit international et du droit international humanitaire ».
Abdel al-Ati a noté « l’engagement de l’Égypte à œuvrer pour l’universalité du Traité de non-prolifération nucléaire, en particulier au Moyen-Orient, car il est le seul garant de la protection des populations de la région contre les dangers des armes nucléaires ». Il a également indiqué que « la décision de la Conférence d’examen et de prorogation de 1995 d’établir une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient fait partie intégrante de l’accord de prorogation indéfinie du traité ».
Il a noté que « la prorogation indéfinie du traité ne signifie pas que les États dotés d’armes nucléaires continueront de conserver leurs armes. Au contraire, les États dotés d’armes nucléaires ont la responsabilité morale et juridique, ainsi que l’obligation, en vertu du traité, de se désarmer de manière vérifiable et irréversible ».
Le ministre des Affaires étrangères a également souligné « l’importance pour les États dotés d’armes nucléaires de prendre des mesures concrètes en vue de parvenir au désarmement nucléaire, ce qui ouvrirait la voie au succès de la onzième session de la Conférence d’examen du TNP, quinze ans après l’adoption du dernier document final par les conférences d’examen. Cela renforcera la confiance au sein de la communauté internationale, ainsi que la confiance dans la capacité de l’action multilatérale à maintenir la paix et la sécurité internationales ».
Source: Médias