Les États-Unis viennent de faire une offre à l’État syrien. Cette offre intervient au moment où les forces syriennes et leurs alliés continuent à multiplier les victoires dans la partie orientale de la province de Homs où ils ont déjà repris le contrôle du site pétrolier d’Arak en avançant le long de la route Arak-Sukhnah et qu’au sud, elles repoussent l’offensive d’Al Nosra, soutenu explicitement par « Israël ».
Selon le site panarabe Raï Al-Youm, la « direction militaire américaine » aurait demandé de « dialoguer directement et sans intermédiaire » avec l’État syrien. Ce serait « la seule condition » que les Américains auraient avancée pour « entrer en contact direct avec Damas ». « Les Américains auraient envoyé ce message au président syrien en personne par des canaux inhabituels autres que la Russie ».
En d’autres termes, le Pentagone souhaite que le gouvernement du président Assad contourne ses alliés iraniens et russes et qu’il se mette à la table des négociations avec Washington.
La proposition américaine de mener des » négociations directes avec Damas » vise surtout à » coordonner avec Damas les opérations à venir dans le sud (région de Deraa) et dans le sud-est de la Syrie (Deir ez-Zor, NDLR) de façon à « éloigner les Iraniens » du triangle stratégique d’al-Tanf et de Deraa », a-t-on ajouté de même source.
En effet, les Américains s’inquiètent de voir les forces syriennes rejoindre les forces irakiennes sur les frontières communes, au niveau du point de passage d’al-Tanf et créer ainsi une « force binationale commune » contre le terrorisme, surtout en ces temps de déclin de Daech.
À Deraa, la plus grande crainte des Américains et des Israéliens est de voir les alliés de Damas s’installer aux portes d’ « Israël » et jouer le rôle d’un levier de dissuasion visant à contrer l’expansionnisme israélien.
Source: Avec PressTV