Trois sujets de discorde ont été repérés lors du Congrès de Sotchi, entre le pouvoir syrien et l’opposition syrienne.
Le premier porte sur les quotas au sein des commissions qui ont créées durant la rencontre de mardi 30 janvier. Il s’agit de quatre instances : celle pour la révision de la Constitution, celle des élections, celle de l’organisation de la rencontre et celle pour le suivi.
Certains protagonistes se sont plaints que le nombre de membres qui leur ont été accordés sont en deçà de ce qu’ils croient mériter.
Comme c’est le cas de l’opposant pro saoudien Ahmad al-Jarba, chef du parti al-Gad. Il a éliminé un point de presse pour protester contre cela.
Un autre opposant, de l’instance de Moscou, Qadri Jamil s’est quant à lui plaint que les autorités syriennes ont interdit à une trentaine de partisans de son organisation le parti de la volonté populaire de venir à Sotchi.
L’autre pomme de discorde entre le pouvoir et l’opposition porte sur la nature du système politique qui devrait régir en Syrie.
L’opposition insiste pour un système largement décentralisé, alors que le pouvoir voudrait une décentralisation sous contrôle.
A titre d’exemple, l’opposant Haytham al-Mannaa dit ne pas comprendre comment se pourrait-il que le gouverneur d’une province soit désigné par l’Etat alors qu’il est originaire d’une autre.
Damas qui admet que les membres des conseils municipaux soient élus lors d’un scrutin local, voudrait à tout prix avoir l’apanage de la désignation des gouverneurs. Ce qui devrait accorder au pouvoir central un pouvoir égal à celui des pouvoirs locaux.
Un troisième sujet de litige s’est aussi manifesté dans les couloirs de Sotchi. Il porte sur la Constitution syrienne. Certaines parties de l’opposition voudraient le changer entièrement alors que le pouvoir insiste pour y introduire des modifications seulement.