Le site d’information libanais Al-Ahed news a fait état de 5 tués avérés dans le bombardement de la base américaine Aïn Al-Assad par des missiles iraniens.
Alors que la version américaine officielle des faits, relayée dans les pays occidentaux fait tout pour avancer l’absence de victimes dans cette attaque et hormis sa véracité, une chose est sure : le prestige des Etats-Unis a pris un coup important dans ce bombardement. C’est le premier tué, selon le site libanais. Ce dernier cite comme autres tués, dans la continuité du premier, les capacités des Etats-Unis, vu qu’ils n’ont pas riposté. Ainsi que la présence des américains dans la région, étant donné que les différentes forces de l’axe de la résistance se sont fixées comme priorité d’en finir avec elle.
Or, pour ce qui est du second tué de cette attaque iranienne, intervenue en représailles à l’assassinat du général Qassem Soleimani, le chef de la force alQuds au sein du Corps des gardiens de la révolution islamique, ce n’est autre que la base américaine en soi. Située dans la province d’al-Anbar, à l’ouest de l’Irak, elle a été impactée dans au moins dix endroits, de l’aveu des responsables américains.
Les témoins font état d’explosions sans précédent comme l’a rapporté la chaine de télévision américaine CNN. Et plus récemment l’agence AFP.
«Quand la première tournée (de missiles) est tombée, c’était le bruit le plus fracassant jamais entendu», se souvient le lieutenant-colonel Tim Garland pour l’AFP. Alors qu’il doutait des capacités de l’Iran de réellement mettre à exécution ses menaces et « de mener une attaque aussi téméraire », selon l’AFP
«Il y avait quelque chose d’étrange avec l’air, la façon dont il bougeait, dont il s’est réchauffé. La porte s’est ployée dans un sens sous l’onde de choc, puis dans l’autre sens», relate-t-il.
Trois heures durant, environ cinq séries de frappes de missiles balistiques ont frappé la base, à des intervalles irréguliers.
«Je n’avais pas eu aussi peur depuis un sacré moment. Cela fait longtemps», souffle le lieutenant-colonel, qui a servi à plusieurs reprises en Irak. «Nous ne savions pas à quoi cela ressemblerait, si ça allait être un tapis de bombes», ajoute-t-il.
Quant au troisième tué, c’est la technologie américaine. L’article fait sans doute allusion au antimissiles américains, dont les fameux Patriot, qui n’ont intercepté aucun des missiles iraniens.
Dans les médias occidentaux, personne ne se pose la question de savoir pourquoi ils n’ont pas été actionnés. Visiblement, ces médias préfèrent s’attarder sur le thème du miracle. Curieusement, il est répété avec zèle depuis l’attaque iranienne, pour expliquer pourquoi il n’y a pas eu de tués ou de blessés.
Le matraquage de cette idée par les agences et les télévisions occidentales permet d’entrevoir qu’il s’agit d’un thème central dans la propagande pro américaine. Comme s’il s’agissait d’un mot d’ordre. Chaque fois qu’un témoin est interrogé sur cet évènement, il donne la même impression et la même remarque: Les bombardements étaient sans précédent… et c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu de victimes.
De quoi faire douter que la version officielle voudrait cacher quelque chose.
D’aucuns observateurs soupçonnent déjà que les deux soldats américains retrouvés sans vie, le lundi 13 janvier, dans la région allemande de la Rhénanie-Palatinat, à l’ouest du pays, pourraient très bien faire partie de ces militaires que certaines sources assurent qu’ils ont été tués ou grièvement blessés et évacués vers l’Allemagne.Voire vers d’autres pays alliés des USA, dont la Jordanie et « Israël ».
(Ci-dessous, les photos autorisées par les autorités US de la base Aïan al-Assad)
Source: Divers