Le porte-parole des forces armées yéménites le général Yahia Sarii a assuré que la défense antiaérienne a repoussé une escadrille d’avions de combat de la coalition saoudienne à l’aide des missiles sol-air Fater-1, qui les ont contraints à battre en retraite.
L’entrée en action de ce missile a été annoncée en 2017. C’une version développée par les compétences yéménites locales d’un missile russe de moyenne et longue portée. Avec 5,8 m de longueur et 600 kg de poids, sa portée est de 22,6 km. Depuis 2019, il est utilisé dans les zones de combats au nord du pays.
La contre-attaque a eu lieu alors que l’aviation de la coalition menait à partir de ce vendredi matin des raids intensifs sur plusieurs régions yéménites.
Les attaques les plus importantes ont été recensées dans les banlieues de la capitale Sanaa.
Selon des sites yéménites, les régions touchées par les raids aériens de la coalition sont les suivantes : le gouvernorat Harf Soufiane dans la province Omrane, au nord-ouest de la capitale, la province de Hojat, à l’ouest, la province de Saada au nord, et la province al-Jawf, frontalière avec l’Arabie saoudite et dont la majeure partie a été conquise par l’armée et Ansarullah ces dernières semaines.
Les observateurs ont constaté que l’escalade militaire de la coalition intervient après que les différents protagonistes yéménites, y compris le mouvement Ansarullah , ont donné leur consentement à la trêve proposée par le secrétaire général de l’Onu Martin Griffiths, le jeudi soir.
Quelque 90 raids aériens ont été recensés dès que le gouvernement de Sanaa a fait part de son accord. Officiellement, l’Arabie saoudite a dit soutenir la position du gouvernement du président contesté Abed Rabbo Mansour Hadi. Sans pour autant suspendre les raids aériens.
Sur le front de Hodeïda, le gouvernement de Sanaa a recensé 340 violations du cessez-le-feu perpétrées par la coalition saoudienne depuis l’appel lancé par le numéro un de l’Onu pour stopper la guerre.
Source: Divers