La capitale ukrainienne a été attaquée par des drones, ce lundi matin 19 décembre, a indiqué l’administration militaire de Kiev, exhortant la population à se tenir prête à se mettre à l’abri.
A ce stade, neuf drones « ennemis ont déjà été abattus dans l’espace aérien de Kiev », a écrit l’administration sur Telegram. Cette information n’a pas été authentifiée de sources russes.
L’administration de la ville a déclenché une première alerte aérienne à 01H56 locales (23H56 GMT) qui a duré un peu plus de trois heures. Une deuxième alerte a été émise à 05H24 (03H24 GMT), et annulée dans la demi-heure qui a suivi, rapporte l’AFP.
Lorsque les sirènes de telles alertes retentissent, la population est sommée de se mettre à l’abri.
Des unités militaires russes vont effectuer des « exercices tactiques » au Bélarus
Entre-temps, des unités militaires russes vont effectuer des « exercices tactiques » au Bélarus, frontalier de l’Ukraine, a rapporté lundi l’agence de presse Interfax, citant le ministère de la Défense à Moscou.
Il n’est pas précisé quand et où ces manoeuvres auront lieu, mais cette annonce intervient au moment où le président russe Vladimir Poutine est attendu à Minsk pour des entretiens avec son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko.
« L’évaluation finale de la capacité et de l’aptitude au combat des unités sera donnée (…) une fois achevés les exercices tactiques des bataillons », a déclaré le ministère russe de la Défense, cité par Interfax, sans préciser quand et où exactement ils se dérouleront.
La visite de M. Poutine intervient 10 mois après le début de l’opération russe en Ukraine, qui a été déclenchée à partir de plusieurs endroits, y compris du territoire bélarusse.
En octobre, le Bélarus avait annoncé la formation d’une force commune avec la Russie et plusieurs milliers de militaires russes étaient arrivés dans cette ex-république soviétique.
Ce déploiement a fait craindre que les troupes bélarusses ne se joignent aux soldats russes dans leur intervention en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné dimanche soir que « la protection de la frontière avec la Russie et le Bélarus » était « également une priorité constante ».
Loukachenko a de son côté affirmé à plusieurs reprises qu’il n’envisageait pas d’envoyer des unités militaires bélarusses en Ukraine.