Ce sont quatre missiles iraniens Khaybar-Shekan qui ont été utilisés par le Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne (CGRI) pour bombarder « le siège du Mossad » dans la ville d’Erbil, dans le Kurdistan irakien, en riposte à l’assassinat de l’un de ses responsables, Radhi Moussawi, fin décembre, dans la capitale syrienne. C’est la première fois que ce missile est utilisé en dehors des exercices militaires.
Il a dû franchir une distance de 1.300 km, depuis le sud et le sud-ouest de l’Iran pour frapper la villa de l’homme d’affaires Peshraw Dizayee, été présenté dans les communiqués du CGRI comme étant un « kurdo-israélien » et « agent du Mossad ».
Les médias iraniens ont exposé les particularités de ce missile qui est entré en service en 2021.
Le missile Khaybar-Shekan qui fait partie de la troisième génération des missiles fabriqués par l’industrie militaire du CGRI. Fonctionnant au carburant solide, il est capable de réaliser des manœuvres pour percer les boucliers balistiques. Sa conception a permis d’alléger son poids du tiers, et de réduire la durée de sa confection et celle de son lancement du sixième, selon l’agence iranienne Tasnim.
Sa portée est de 1450 et il est muni d’un système d’orientation fusionnée munie d’une tête explosive capable de manœuvrer.
Il a été confectionné dans toutes ses étapes, depuis la conception et jusqu’à la production par des experts des forces aérospatiales des Gardiens de la révolution.
Lors de son dévoilement en 2022, le chercheur iranien en affaires militaires, Mohammad Mahdi Yazdi, avait indiqué que l’une des choses les plus importantes qui distinguent le nouveau missile balistique du reste des missiles iraniens Fateh est le poids de sa tête explosive et la qualité des matériaux explosifs qui ont doublé sa capacité destructrice.
Lors de son divulgation en 2022, le chercheur iranien en affaires militaires, Mohammad Mahdi Yazdi, avait indiqué que l’une des choses les plus importantes qui distinguent le nouveau missile balistique du reste des missiles iraniens Fateh est le poids de sa tête explosive et la qualité des matériaux explosifs qui ont doublé sa capacité destructrice.
Dans une interview avec le site web de la chaine qatarie al-Jazeera, le chercheur iranien a ajouté que la précision de frappe de ce missile et sa capacité à échapper aux missiles anti-aériens en font une arme stratégique, expliquant qu’il peut être préparé dans un délai record pour être lancé sur une trajectoire courbe vers ses cibles.
L’équipe supervisant la conception du Khaybar-Shekan a tenu à choisir un métal léger pour réaliser la structure afin d’augmenter sa vitesse et sa légèreté, selon Yazdi, afin que la vitesse de son ogive après séparation atteigne 7 à Mach 9 ( une unité de mesure).
Autre caractéristique de ce missile iranien, selon lui, est la capacité de contrôler sa tête explosive après sa séparation jusqu’à ce qu’elle atteigne la cible avec précision, en plus de contourner les antimissiles lancés par les systèmes aériens ennemis.
Source: Médias