Jared Kushner, gendre et collaborateur de Donald Trump, et un haut responsable militaire américain ont rencontré mardi à Erbil le dirigeant kurde Massoud Barzani, au deuxième jour de leur visite en Irak.
La visite de M. Kushner en Irak illustre la confiance qu’accorde le président américain à cet homme de 36 ans, époux de sa fille Ivanka et qui est devenu l’un des hommes les plus puissants de Washington alors qu’il n’avait pas d’expérience politique avant l’élection de son beau-père.
Accompagné notamment du général Joseph Dunford, le plus haut gradé américain, il a rencontré à Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, plusieurs hauts responsables locaux, dont le président Massoud Barzani et le Premier ministre Nechirvan Barzani.
Les journalistes n’ont pas pu assister aux pourparlers.
Cette visite intervient sur fond de discorde entre les Kurdes et le Parlement irakien dont la plupart des députés ont voté une loi hostile aux drapeaux kurdes érigés sur les bâtiments officiels à Kirkouk, les invitant à se contenter du drapeau irakien. Ce que les Kurdes ont rejeté, alors que les parlementaires irakiens y perçoivent les prémisses d’une annexion de Kirkouk en vue d’une séparation kurde de l’Etat central.
Lundi, MM. Dunford et Kushner avaient rencontré le Premier ministre irakien Haider al-Abadi et le ministre de la Défense Irfan al-Hayali à Bagdad pour évoquer la lutte contre le groupe wahhabite terroriste Daesh (Etat islamique-EI).
Les forces irakiennes, le Hachd al-Chaabi compris, sont engagées depuis le 19 février dans une féroce bataille pour reprendre à Daesh la partie ouest de Mossoul, son dernier grand bastion en Irak. Les forces kurdes prennent également part à l’opération de reprise de Mossoul mais ne combattent pas dans la ville.
Elles sont soutenues par la coalition internationale antijihadistes menée par Washington, qui effectue des frappes contre le groupe ultraradical wahhabite.
Source: Avec AFP