Le président de la République Joseph Aoun a salué vendredi la tenue en février 2026 d’une conférence internationale de soutien à l’armée libanaise et aux Forces de sécurité intérieure (FSI), annoncée jeudi par les envoyés spéciaux des États-Unis, de la France et de l’Arabie saoudite dans un communiqué conjoint, suite à une réunion à Paris.
« Le Liban nourrit de grands espoirs à l’égard de cette conférence, qu’il considère comme une étape fondamentale sur la voie de la reconstruction de l’État, du renforcement de sa souveraineté et du rétablissement de son rôle régional et international » a déclaré le chef de l’État, « saluant le rôle » des pays ayant annoncé la conférence, selon des messages sur X publiés par la présidence libanaise.
La tenue de la conférence a été décidée à l’issue d’une rencontre avec le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Rodolphe Haykal, qui a présenté les dernières avancées du plan dit « Bouclier national », prévoyant le désarmement complet du Hezbollah au sud du fleuve Litani d’ici à la fin de l’année.
« Afin d’accompagner les efforts du Liban pour mettre en œuvre la cessation des hostilités et le plan »Bouclier national », les participants ont convenu de créer un groupe de travail tripartite chargé de préparer la conférence internationale de soutien à l’armée libanaise et des Forces de sécurité intérieure qui se tiendra en février 2026 », indique le texte signé par l’émissaire spéciale des États-Unis Morgan Ortagus, le représentant saoudien Yazid ben Farhane et l’envoyée française Anne-Claire Legendre.
Le lieu de la conférence n’a pas encore été communiqué.
Par ailleurs, le président de la République, le général Joseph Aoun, a rencontré le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouli, et la délégation ministérielle et diplomatique l’accompagnant, ce matin au palais de Baabda, en présence du ministre de l’Industrie, Joe Issa Khoury, de l’ambassadeur égyptien au Liban, Alaa Moussa, et de l’ambassadeur libanais en Égypte, Ali Halabi.
Le président de la République, le général Joseph Aoun, a affirmé que « le Liban compte sur le rôle politique fondamental de l’Égypte dans la région arabe et sur son aide en cette période difficile. »
Il a estimé que « la revitalisation du travail de la haute commission mixte entre les deux pays est nécessaire pour leurs intérêts respectifs, » exprimant ses souhaits de « réussite des efforts pour établir la stabilité au Liban et instaurer la paix dans la région. »
Madbouli a transmis le soutien du président égyptien Abdel Fattah el-Sisi au président Aoun pour tous ses efforts ainsi que ceux du gouvernement libanais pour atteindre la stabilité et la sécurité au Liban, soulignant que « son pays ne ménage aucun effort en ce sens ».
Le Premier ministre égyptien a conclu en réaffirmant « que l’Égypte condamne fermement toutes les agressions israéliennes sur le sud libanais et affirme son soutien total pour atteindre la stabilité au Liban et exercer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, sans distinction, tout en appliquant la résolution 1701 de l’ONU. »
Source: Médias



