La conseillère du président syrien a minimisé l’importance de la campagne de désinformation contre Damas, la qualifiant de bruitage médiatique destiné à empêcher la Syrie de vaincre.
Lors de son intervention mercredi soir sur la télévision libanaise Al-Mayadeen TV, Mme Boussaynat Chaabane a qualifié les accusations des Occidentaux, à caractère chimique ou humanitaire comme étant le signe de leur confusion à cause des réalisations de l’armée syrienne dans la Ghouta orientale.
Selon elle, Israël, les États-Unis et les pays occidentaux ont rapidement empêché que les terroristes de la Ghouta ne soient frappés, qualifiant la bataille de «point décisif» pour protéger la capitale et des millions de citoyens.
La conseillère médiatique de la présidence syrienne a déploré que les Occidentaux ne se soient jamais offusqués, lorsque des civils syriens ont péri dans les bombardements de Damas en provenance de la Ghouta.
Estimant que la plupart des civils de la Ghouta sont pris en otage par les rebelles, elle a indiqué que l’Occident soutenait les miliciens pour pouvoir les utiliser ultérieurement.
Sur les accusations proférées à la Syrie par le délégué français au Conseil de sécurité de ne pas respecter le cessez-le-feu, Mme Chaabane a estimé qu’elles sont « déconnectées de la réalité ».
Dans ce contexte, elle a déclaré que ceux qui lisent ce que dit le haut-commissaire des droits de l’homme des Nations Unies croient être en face de « l’un des sionistes les plus effrénées ». elle faisait allusion au jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein.
Mme Chaabane assure que toute intimidation médiatique n’effraie pas la Syrie, mais lui fait au contraire sentir l’importance de la victoire.
Elle a également souligné que la victoire en Syrie retrace la carte politique dans la région et c’est l’une des raisons de la dramatisation dans les médias occidentaux.
En réponse aux allusions des Etats-Unis, de la France et de la Grande Bretagne de bombarder la Syrie, elle a dit : « nous sommes forts en tant qu’alliance qui a vaincu le terrorisme et la question de l’agression contre la Syrie est exclue parce que les prix seront très élevés ».
D’après la conseillère politique et médiatique à la présidence syrienne, les menaces du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre l’Iran et la Syrie « ne changent rien », soulignant que l’axe de la Syrie, l’Iran, la Russie et de la résistance est un « axe puissant. »
Durant son interview, Mme Chaabane a évoqué aussi la guerre de la coalition saoudienne contre le Yémen. « C’est une guerre saoudo-israélienne dont le but est de diviser le Yémen et de drainer les pays du Golfe et de les diviser à leur tour », a-t-elle souligné.
Commentant la visite du prince héritier saoudien Mohamad Ben Salmane en Grande Bretagne, Mme Chaabane s’est dit étonné de voir cette dernière verser des larmes de crocodiles sur les évènements dans la Ghouta orientale et fermer les yeux sur ce qui se passe contre les enfants du Yémen.
Pour la conseillère du président, la stratégie militaire des Etats-Unis montrent que l’Occident n’est pas sorti de sa mentalité colonisatrice, mais lui consacre désormais des tactiques différentes.
« L’Occident convoite nos richesses et place les intérêts d’Israël avant tous les autres », a-t-elle ajouté.
Selon elle, la stratégie américaine constitue une nouvelle démarche pour affaiblir les Etats, via des organisations terroristes et des sociétés militaires, le tout pour liquider la cause palestinienne.