Les pays occidentaux ont trouvé un moyen de contourner le veto de la Russie au Conseil de sécurité de l’Onu, raison pour laquelle les résolutions sur l’enquête sur les attaques chimiques en Syrie ont été bloquées 11 fois de suite, annonce The Guardian, a rapporté l’agence russe Sputnik.
Il prévoit de se tourner vers la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies appelé «Union pour le maintien de la paix» et adoptée le 3 novembre 1950 qui permettrait à neuf membres du Conseil de sécurité composé de 15 membres de contourner le veto russe et de renvoyer la question à un vote lors de l’assemblée générale.
La résolution permet de transférer à l’Assemblée générale des questions controversées sur le maintien de la paix que le Conseil de sécurité n’a pas pu résoudre. Les 193 pays membres de l’Onu voteront. Les deux tiers de leurs voix sont nécessaires à l’adoption de la résolution.
Œuvrant de concert pour renverser le pouvoir syrien, et ayant participé à la guerre menée contre ce pays, les différentes tentatives menées par les puissances occidentales pour déstabiliser davantage ce pays via le conseil de sécurité et justifier des frappes militaires contre lui se sont heurtées au veto russe et parfois au veto chinois.
Dans la foulée de la mise en scène chimique menée à Douma dans la Ghouta orientale, avant sa libération, les États-Unis ont proposé un projet de résolution visant à mettre en œuvre un nouveau mécanisme d’enquête sur les attaques chimiques présumées sur le territoire syrien, qui consiste à remplacer le groupe de spécialistes de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’Onu en l’espèce.