Alors qu’il affame le peuple palestinien tout en usurpant sa patrie, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut soi-disant sauver le peuple iranien de la famine.
Il a exprimé cette douteuse volonté dans une déclaration en anglais postée par vidéo sur les réseaux sociaux, indique l’agence russe Sputnik.
Il y expose les évaluations faites par les autorités iraniennes elles-mêmes lesquelles précisent que 96% des territoires du pays étaient en proie à des degrés divers de sécheresse et que 50 millions de personnes pourraient être contraintes de quitter leurs demeures en raison des changements climatiques.
«Israël sait comment prévenir une catastrophe écologique en Iran. Je veux partager ce savoir avec le peuple iranien… Nous lancerons un site en farsi contenant des consignes détaillées expliquant comment recycler les eaux usées, sauver les récoles et nourrir les familles», a-t-il argué dans la vidéo.
Netanyahu a aussi promis de traduire vers le farsi et publier en ligne les technologies avancées de gestion de l’eau qui permettraient à des millions d’Iraniens de lutter contre la sécheresse et d’éviter la famine.
Tandis que le «régime iranien crie « mort à Israël », Israël crie en retour « vie au peuple iranien »», a-t-il dit ajoutant que le peuple iranien était bon et digne.
Le peuple iranien «ne doit pas tenir tête seul à ce régime rude. Nous sommes avec vous», a poursuivi Netanyahu.
Il n’est pas précisé quand Netanyahu a tenu ces propos, sachant qu’il se trouvait la semaine passée dans une tournée européenne afin de persuader les dirigeants européens de se retirer de l’accord nucléaire conclu avec l’Iran en 2015, comme l’a fait le président américain Donald Trump.
Selon Sputnik, il a aussi tenté de les convaincre d’élaborer un accord international obligeant l’Iran à se retirer de la Syrie et a allégué avoir atteint son but.
«Les leaders ont donné leur accord au principal but que j’ai indiqué et qui consiste à rédiger un accord global selon lequel l’Iran devra quitter la Syrie, l’ensemble du territoire syrien. Il s’agit du but de mon déplacement qui a été en grande partie atteint», a-t-il précisé.
Ayant perdu son principal pari en Syrie, la destitution du président syrien Bachar al-Assad, pilier principal de l’axe de la résistance contre l’ennemi israélien au Moyen-Orient, le Premier ministre israélien s’est mis à réclamer le retrait de l’Iran et du Hezbollah et d’autres groupes alliés de ce pays.
Le numéro un de la résistance Sayed Hassan Nasrallah lui a répondu avec virulence le vendredi dernier (8 juin), lors de la commémoration de la Journée mondiale d’al-Quds : « même si le monde entier s’accorde pour que nous quittions la Syrie, rien ne nous amènera à le faire. Seule la direction syrienne est apte à nous le demander et nous acquiescerons avec grand plaisir ».
En se prononçant devant les ministres, après avoir dit qu’il a conquis Berlin, Paris et Londres dans son projet pour sortir l’Iran de la Syrie, Netanyahu a paru toutefois moins certain, en soulignant que le retrait de l’Iran serait «un long processus».
«Je crois que si vous vous fixez un but, si vous savez où vous vous dirigez, vous avez beaucoup de chances d’y arriver. En tout cas, j’ai montré que nous entreprendrons des mesures fermes contre les tentatives d’établir une présence contre nous ainsi que contre des attaques contre nous», a-t-il résumé.
Le projet de Netanyahu ne peut qu’être lié à la vidéo adressée au peuple iranien et dans laquelle il se présente en saint sauveur. Il fait partie de l’une de ses manipulations infestes et semble être destiné à enfoncer un clou dans la relations entre le peuple iranien et sa direction politique et religieuse.
La manipulation précédente a été celle de la mise en scène sur les archives iraniennes nucléaires dérobées, révélant un soi-disant projet militaire nucléaire, et manifestement destinée à persuader les Occidentaux à se retirer de l’accord nucléaire.
Elle n’a toujours pas porté ses fruits.
Source: Divers